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samedi 15 février 2014

Ted the caver - Partie 6: 13/02/2001

Ted the caver dispute à BEN le titre de plus longue creepypasta de l'histoire, et possède comme elle son propre site internet. Magnosa et Jiszero planchent ensemble sur la traduction de cette œuvre majeure qui vous sera publiée en feuilleton au rythme où les articles originaux seront traduits. 

Partie 1
Partie 2
Partie 3
Partie 4  
Partie 5
Partie 7
Partie 8
Partie 9 

L'article d'aujourd'hui a été traduit par Jiszero. Bonne lecture...


13 février




C'est incroyable ce que deux bons repas et un peu de sommeil peuvent changer l’attitude de quelqu’un. Même si nous avions encore le souvenir récent de cet étrange bruit, nous avions rallumé le feu de notre enthousiasme. L'autre côté du passage semblait si proche. Nous étions sûrs que nous y arriverions aujourd’hui. Nous sommes arrivés à la grotte et avons entamé notre chemin vers le trou. Ce retour dans l'obscurité de la grotte a ravivé les souvenirs de la nuit précédente. La vue du trou dans la pierre éclairé par nos lampes frontales, l'odeur de la poussière dans l'air, le bruit que nous faisions quand nous marchions à travers la roche. Une fois arrivés à l'entrée de la tombe de Floyd, cependant, nous étions de nouveau prêts à ouvrir la voie menant à une partie inconnue de la grotte. Nous avons immédiatement constaté la présence d’une brise soufflant du trou, et le fameux grondement.


Le burin sortant de son trou était un signe évident de l'endroit où nous devions commencer à travailler. B a repris son travail la où il l’avait laissé la veille. Je me suis installé dans le même endroit que j'occupais la dernière fois, même si j’étais déjà bien reposé et voulais commencer à travailler. B faisait chanter le marteau à chaque coup. Après seulement 2 ou 3 minutes, il laissa échapper un cri. Il se tourna pour me montrer une poignée de roche qui était sur la paroi de la grotte il y a quelques secondes. Il respirait lourdement mais avait un grand sourire sur son visage. Pour moi aussi, pour le moment, l'étrange bruit avait été oublié, et la vision de cette réussite avait capté notre attention.



 La taille de l’ouverture à ce moment.


Le coin inférieur gauche du trou nous embêtait vraiment à cause de l’épaisseur de sa paroi. Nous pensions que si nous pouvions supprimer ce coin, nous pourrions nous faufiler à travers notre chemin. B tenait maintenant les restes émiettés du coin dans sa main. Notre enthousiasme nous consomma  quand nous avons examiné le trou. J'ai pris le marteau et ai pilonné à la surface du trou. L'idée était de supprimer les bords dentelés qui pourraient s’accrocher à ma peau. La taille avait l’air bonne ! Maintenant, il était temps de faire ce pourquoi nous avons travaillé.


Je me suis prudemment approché de l'entrée de la tombe de Floyd. J'ai décidé que la meilleure façon d'entrer dans le petit trou était de placer un bras au-dessus de ma tête, tourner la tête sur le côté et tracer lentement mon chemin. J'ai vite vu que cette technique n’était pas adaptée à la taille du passage. Le trou était PETIT. Si je voulais le faire sans plus élargir le trou, j'allais devoir mettre les deux bras au-dessus de ma tête, dans une position de plongée, tourner la tête sur le côté, et "glisser" dans la tombe. La largeur de l'entrée était un facteur limitant. La hauteur était suffisante. La position des bras au-dessus de la tête m'a aidé à me compresser contre les parois sur le côté.


Pour entrer directement dans le trou, je me tenais sur mes pieds et me penchais pour être au niveau de l'entrée. Mes genoux étaient pliés et la position était inconfortable, une sorte de position semi- accroupie, courbée au niveau de la taille avec les bras au-dessus de la tête. De plus, je devais tourner légèrement mon torse vers la gauche, dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, pour négocier l'angle de l'entrée.


Remarquez sur la dernière photo que l'entrée est généralement en pente  jusqu'à la droite.


J'ai eu des éraflures sur mes bras quand je suis entré. Puis vint ma tête. En la mettant tournée sur le côté, j'ai pu avancer, jusqu'à mes épaules. Quand je suis arrivé au niveau des épaules, je pouvais sentir les rochers tout autour de mes épaules et ma poitrine. Ce n'est pas ça qui m’arrêtera, mais j'ai été vraiment écorché sur beaucoup de parties de mon corps. J'ai décidé de passer en gardant à l'esprit que j'allais sûrement devoir revenir. La douleur n'était pas insupportable, et j'étais dedans ! Enfin, le haut de mon corps était dedans. Au moins je pouvais avoir une bonne idée de comment était le tombeau.



 Voici une photo flatteuse de mon meilleur profil. Notez la taille de la zone dans laquelle nous avons dû travailler. La largeur des rebords constituait un obstacle.


Une fois à l'intérieur de la tombe, je n’ai eu que quelques centimètres de libre pour mon corps. C’était la plus grande partie du passage, et elle était bien placée pour commencer. Cela m'a donné un peu de place pour me positionner et ramper plus loin dans le passage. L'intérieur de la tombe m'a donné une toute nouvelle perspective de ce qu'allait être le passage à travers le trou. Même si c'était la plus grande partie du passage, elle était encore petite. Je pouvais bouger librement la tête, mais dès que je me tournais dans tous les sens, je voyais un pan de la paroi. Lorsque j'ai parlé à B, ma voix était sourde, comme si je parlais dans une petite boîte. Je pouvais reposer ma poitrine sur le sol du passage, mais les roches me faisaient mal. Je tournai la tête pour regarder plus loin, mais je ne pouvais pas voir au-delà du mur de roches que l’on avait fait la veille. L’endroit ou le passage se rétrécissait était plus proche maintenant et me semblait encore plus étroit. Je ne savais pas si je pouvais me faufiler à travers ou non. Je savais que ce serait très juste. Je voulais explorer plus loin dans le passage. Mais d'abord, je devais retirer une partie des roches qui se trouvaient sur ​​le plancher du passage sur mon chemin. J'ai été déçu de constater que la plupart des roches qui parsemaient le chemin étaient effectivement fixées au sol. J'espérais être en mesure de simplement gratter pour les sortir de la voie. J'avais poussé le marteau dans le passage devant moi, donc à ce stade je pouvais l’utiliser pour pousser le mur de rochers que nous avions fait plus loin dans le passage. Ensuite, j'ai traîné le marteau  pour déplacer de simples roches ou briser celles solides. En faisant glisser la tête du marteau, j'ai déterminé que la partie la plus étroite du passage était d'environ sept pouces de haut. J'ai pensé que nous aurions à travailler un peu dessus avant que je ne puisse passer à travers. Pendant que j'avais la tête dans le passage, B s’est juste calé sur un côté de la paroi en écoutant mes descriptions et les rapports que je faisais à chaque étape. À un moment il a pris la photo que je vous ai montrée. Merci B. Jusqu'à ce point, la taille du passage n'était pas trop un problème. J'étais dans un très petit passage, mais seulement le haut de mon corps était dedans, et comme c'était la plus grande partie du passage et que mes bras pouvaient se déplacer librement, j'étais assez calme. Ensuite, il était temps que je rentre complètement.


J'ai fais glisser le marteau aussi loin que je pouvais (depuis que mon corps avait bouché l'entrée je ne pouvais pas glisser l'outil à l’extérieur, alors il était plus facile de le pousser en avant). Pour faire tourner mes hanches à l'angle approprié pour entrer dans le trou, j'ai eu à pencher le haut de mon corps sur mes bras, utiliser mes pieds pour escalader le mur extérieur du trou, et lentement glisser dans le passage. Mes hanches s'adaptaient à peine. À un moment ils sont complètement rentrés à l'entrée et je pouvais me détendre un peu et me mettre en position de travail. J'ai décidé d'essayer la technique « un bras avant de passer à travers ». Le passage était si étroit que j'ai dû garder cette position sur toute la longueur. Il n'y avait tout simplement pas de place pour se déplacer ou changer de position. Je voulais aussi pouvoir tourner la tête d'une manière ou d'une autre, et la garder dans la même position. C’était vraiment SERRÉ!


Avancer dans cette partie du passage a été relativement facile. Je pouvais utiliser mon bras vers l'avant (mon bras gauche) pour tirer et mon autre bras pour pousser. En même temps, je voulais bouger mon corps en essayant de me mettre le plus possible en voûte pour préserver ma poitrine des roches. J'ai essayé dans les deux sens et ai décidé de tourner la tête vers la droite. C’était le plus confortable. J'ai commencé à apprendre des choses sur l’endroit où j’allais. J'ai pris la petite lampe de poche dans une main en pensant que ce serait la meilleure technique. Ensuite, j'ai pu éclairer devant moi et avoir une meilleure idée de l’endroit où j’allais ramper. Il s'agissait d'une manœuvre difficile parce que je devais regarder devant moi tout en ayant la tête tournée sur le côté. Il est devenu immédiatement évident que nous allions mettre du temps pour dégager les roches sur le sol. Comme je me déplaçais en étant collé à la surface, ma poitrine se frottait constamment aux roches. Elles faisaient plutôt mal, c’était douloureux. Je voulais essayez de déplacer les roches sur le côté avec ma joue en faisant un mouvement de balayage avec ma tête, ou de sortir en m’aidant de ma main se trouvant vers l'avant.


Mon petit voyage dans ce passage représente une étape importante dans ma carrière de spéléologie. Quand j'ai commencé la spéléologie, je ne me sentais pas trop à l'aise dans les espaces exigus. Même la pression au début de cette grotte était un obstacle à surmonter. En me forçant à essayer les passages étroits, je suis devenu beaucoup plus calme dans les espaces restreints. Pourtant, ce passage représentait un tout nouveau défi tellement il était étroit. Je n'avais jamais été confronté à quelque chose d’aussi petit. Je ne me souviens pas avoir eu à enlever mon casque jusqu’à maintenant. A cause de ce passage, c’était obligatoire. Comme je l'ai déjà dit, non seulement j’ai dû enlever mon casque, mais je devais en plus tourner la tête sur le côté afin de pouvoir m’adapter à la taille du passage.


Le voyage dans la tombe s'est déroulé comme ça :


Après avoir tordu mes hanches dans le passage, j'ai pris quelques minutes pour m’arrêter et élaborer un plan. La plus grande partie de mes jambes était encore à l’extérieur. Elles pendaient tout simplement en l’air. La tombe était encore assez grande pour déplacer ma tête et même mettre librement mes bras en position. Cette partie était plus grande que le reste du passage, mais pas de beaucoup. C'était comme coller sa tête dans une boîte. Partout où je regardais, il y avait des rochers, et pas loin de ma tête. Tout son que je faisais devenait sourd et « mourait » dans le passage. La partie la plus étroite du passage était d'environ 10 pieds. À ce moment là, j'étais à environ 3 pieds et demi de plus. Après 4 pieds de plus, j'ais pu prendre la position que je trouvais la plus confortable, et la conserver jusqu'à ce que le passage se resserre vers 12 pieds, au même moment où la grotte commence à s’ouvrir.


J’y suis allé avec le bras gauche en avant et la tête tournée vers la droite. B m'avait donné une lampe de poche que je tenais dans ma main gauche. Comme je l'avais légèrement avancé, je voulais essayer de déblayer les roches au sol avec mon bras gauche. C'était assez efficace, mais il y avait beaucoup de rochers que je ne pouvais pas atteindre et que j’ai dû laisser. Comme mentionné précédemment, la première partie de l'exploration s’est faite assez rapidement car il y avait un peu de place au dessus de moi pour négocier le passage. Ensuite, les murs ont commencé à se refermer tout autour de moi. J'ai eu quelques pouces de place supplémentaires de chaque côté, mais le plafond du passage baissait de plus en plus au fil de l’exploration. Arrivé à 7 pieds de plus, je pouvais sentir le plafond se frottant à mon dos vu que j’étais voûté. Après un demi-pied, je ne pouvais pas plus me voûter. Je pouvais juste avancer avec mes orteils et me tirer avec mon bras vers l'avant. J'ai décidé que ce serait le bon moment pour voir si je pouvais retourner en arrière. J’ai essayé et ça a été assez facile. Savoir cela m'a donné beaucoup plus de confiance. Pourtant, j'ai demandé à B de sangler  mes pieds, juste au cas où il devrait me sortir.



 Dernière photo avant que mes pieds soient complètement dans le trou. Remarquez la sangle liée à mes pieds par B à ma demande.

Mon cou commençait à me faire mal à force d’être sur le côté. Ma tête devenait lourde, mais pour la reposer, la seule solution que j'ai trouvée fut de la déposer sur les roches brisées. C'était douloureux, mais je l'ai souvent fait. Je fixais le mur à ma droite. Il était à peine à 4-5 centimètres de mon visage. La plupart du temps, je ne regardais pas le mur. Soit j'avais les yeux fermés (ce que je faisais parfois quand je passais à un endroit difficile) soit la lumière ne n’éclairait pas dans la bonne direction. C'était très calme dans la tombe, il n’y avait que le bruit de mon propre souffle. Je respirais fortement vue l'effort qu'il m’a fallu fournir pour me déplacer. Heureusement, une brise était présente et m'a rafraîchi. En levant la tête et en touchant soigneusement le plafond de temps en temps, je pouvais mesurer la taille du passage que j’allais bientôt traverser. Tout comme un chat qui utilise ses moustaches pour évaluer une ouverture dans une clôture. À partir de 7 pieds et demi, je pouvais dire que les choses étaient sur ​​le point de devenir vraiment serrées.


Quand on se trouve dans l’obscurité, dans un passage aussi profond dans une grotte, on est dans une position unique pour réfléchir. Une montagne reposait carrément au-dessus de moi et la terre entière se trouvait sous mon corps. Un petit mouvement de la terre et je cessais d'exister. Ou pire, je ressentirais la peur de Floyd Collins quand il était là, pris au piège pendant des jours dans le cœur de la Terre, incapable de se libérer de sa prison de terre.


Imaginez-vous à ma place : Allongé sur le ventre avec votre bras gauche prolongé au-dessus de votre tête. Votre bras droit est sur votre côté, ayant seulement quelques pouces dans lequel il se déplace. Vos bras et vos mains sont douloureuses et saignent à force de ramper / de vous tirer à travers les roches brisées. Votre corps tout entier repose sur ces roches. Votre cou se lasse de tenir votre tête et vous la posez sur les roches pour vous reposer doucement, la joue contre ces rochers tranchants. Ensuite vous continuez. Vous devez appuyer avec vos orteils pour pousser votre corps en avant, en glissant à travers les rochers. Après un déplacement de quelques centimètres, vous respirez difficilement et avez besoin de vous reposer. Comme vous inspirez, vous pouvez sentir votre dos appuyer fortement sur le plafond et vous écraser. Il vous faut plusieurs minutes avant de récupérer assez pour pouvoir continuer. Pendant tout le temps où vous êtes couché, vous pensez à comment vous allez revenir sur vos pas. Et si ... ?


Eh bien, c'est à peu près ce que je vivais à ce moment-là dans le passage.


Je me suis dit que ce serait un bon moment pour prendre une photo de « l’écrasement ». La photo a été prise pendant un autre voyage, mais il montre à quel point c'était serré dans le passage. Remarquez ma tête tournée sur le côté (pas le choix !) et vous pouvez voir que je devais poser ma joue sur les rochers. Vous pouvez également voir combien il m’est difficile de regarder devant moi. Mes bras sont collés à moi (j’ai déterminé plus tard que c’était la meilleure position). Il n'y a pratiquement pas d'espace entre le plafond et mon dos. SERRÉ ! Sûrement pas pour les claustrophobes.



Tombeau de Floyd.


Quand je suis arrivé au point où mon dos se frottait au passage, que je pouvais sentir ma tête et que le passage ne s’était pas agrandit, je savais que je n’étais pas près de passer au travers. Pourtant, j'ai décidé de pousser un peu plus l’exploration. Si j'avais été dans cette position il y a un an, j'aurais paniqué, mais pas aujourd'hui ! J'ai été assez courageux. J'ai pris quelques minutes pour me reposer, puis j’ai continué. J'ai expiré assez puissamment pour vider complètement mes poumons. Cela a rétrécit ma poitrine de quelques centimètres, ce qui m’a permis de continuer de quelques centimètres. Je ne suis pas allé plus loin car il faut fournir beaucoup d’effort pour glisser et je devais arrêter de respirer. Comme je devais reprendre mon souffle, ma poitrine s’est pressée sur le sol et mon dos contre le plafond. Il m’a fallu un peu plus de temps pour reprendre mon souffle. Et comme par miracle, j’ai continué ! Expirer, glisser, rester. Encore une fois, seulement de quelques pouces. Répéter. J'ai pris quelques minutes supplémentaires pour «profiter» de cette position. Écrasé dans ce petit passage. Wow, je ne pouvais pas croire à quel point j'étais détendu. J'ai essayé une fois de plus d’expirer et de glisser. Mon dos s’appuyait trop pour continuer. Malgré cet échec, j'étais excité. J'ai pris plusieurs longues minutes pour me poser et reprendre un peu de force. B m’avait encouragé tout ce temps. C'était amusant de l'entendre acclamer pendant qu’il voyait mes chaussures aller plus loin et plus profondément dans le trou .


Revenir sur mes pas n’a pas été difficile mais a m’a demandé un certain effort. J'ai rencontré les mêmes obstacles que quand j’y étais rentré. Après avoir remué mes hanches hors du trou, ce qui a pris un certain temps, j'ai eu du mal à ressortir mes épaules. Les deux bras aussi dans le trou à ce moment. Ma chemise s’agrippait sur les rochers et mes épaules étaient brossées par des rochers pointus. Après avoir lutté pour trouver une bonne position, j'ai abandonné et ai juste tiré le haut de mon corps pour tenter de le sortir. SCRAAAAPE ! Ma chemise s’est retrouvée sur ​​ma tête, et j'ai eu quelques belles éraflures sur mes épaules, mais je ne me suis pas soigné. Pour moi, ce voyage était un succès. Je m'étais aventuré au delà de ce qui était possible. Je me suis agenouillé à l'entrée et ais regardé dans le passage étroit que je venais de traverser. La paroi rocheuse était désormais marquée jusqu’à 11 pieds  (j'avais poussé un peu avec mon bras vers l'avant). Le point le plus étroit se trouvait à 9 pieds. Nous étions près. Entre le travail et l'excitation, j'étais fatigué. Je me suis assis sur le sac de corde en souriant. Ouf ! Quel voyage !



 Nos progrès sur le trou.


Le reste des notes dans mon carnet raconte les choses habituelles : notre ascension pour sortir de la grotte, le dîner, le retour à la maison, etc. Sur le chemin du retour nous avons réfléchi et avons trouvé quelques idées qui pourraient nous aider à passer à travers. Nous avons tous deux inventé des outils pour enlever la roche se trouvant sur le sol dans les parties les plus profondes du passage. Nous étions tous les deux très excités par ce voyage. Moi pour avoir  repoussé mes limites dans le passage et B de son succès dans l'escalade de la grotte. C'était la première fois qu'il était en mesure de remonter sans l’aide de matériel ni de mon aide. Ce fut un succès personnel qui a pu montrer les progrès qu'il avait fait depuis son accident. Vraiment cool.


Je suis toujours étonné de voir que nous avions oubliés le moment terrifiant que nous avions vécu la veille. Tout avait été oublié, avec le bruit étrange qui, dans notre esprit, trouvait une explication rationnelle.




Partie 7 prochainement

12 commentaires:

  1. A noter que Ted the Caver a été adapté en film d'horreur et est sortit le 17 janvier 2014 au cinéma (Apparemment, aux USA pour le moment) sous le nom de " Living Dark : The Story of Ted the Caver " :

    http://www.imdb.com/title/tt2100573/
    http://livingdarkthemovie.com/#/HOME

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    1. Merci, je pense que je le téléchargerais (de mainère légale, bien sûr *sifflote*) après l'avoir lu.

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    2. J'ai chercher, mais je trouve vraiment aucun moyen de regarder ce film, même pas acheter le DVD
      Help me ! :/

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  2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  3. Rah, c'est génial. Génial.
    Les photos ajoutent de la crédibilité (y a pas "que du texte"). De plus, le style d'écriture du journal n'est pas dans un style creepy (genre à vouloir rajouter du suspens avec des phases d'horreur) à part les phases en italique. L'aspect "journal" en devient aussi + crédible, donc s'éloigne des clichés des "mauvaises" creepypastas.
    Perso je suis assez claustrophobe, donc ce texte m'effraie assez, alors que c'est même pas sensé faire peur (pour l'instant?)
    Bref, j'adore j'adore. J'attends la suite, merci les traducteurs.

    (+pour l'adaptation en film, je la regarderai ! mais après avoir fini la lecture pour pas spoiler :p merci pour l'info Rob) #R

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  4. Moi qui suis claustro , rien que de voir les photos , ça me fais déjà peur ....

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  5. Dommage pour moi, j'ai à peine lu cette partie, à cause de mon agoraphobie.. Trop éprouvant pour moi ! ^^

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    1. Hum corrigez moi si je me trompe país agoraphobie c'est pas la peur des lieux publics? -_-'

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    2. Non pas des lieux publics, mais de la foule en tant que masse qui t'empeche de t'enfuir en dcas de danger et de problemes. Les espaces publics et la foulent deviennent alors des obstacle et des dangers permanants. Nuances

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    3. (Un an après)
      C'est n'importe quoi.

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    4. (3 ans après)
      C'est une blague, L'agoraphobie est la peur des lieux fréquentés et des foules (en gros) et donc une grotte où il y a 2 personnes...

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