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mercredi 5 février 2014

Ted the caver - Partie 1: 23/03/2001-30/12/2000

Ted the caver dispute à BEN le titre de plus longue creepypasta de l'histoire, et possède comme elle son propre site internet (qui fera office de lien pour l'originale d'ailleurs). Magnosa et Jiszero (qui vous a traduit Jane the Everlasting sous le pseudo XtremStalin) planchent ensemble sur la traduction de cette œuvre majeure qui vous sera publiée en feuilleton au rythme où les articles originaux seront traduits.

Partie 2
Partie 3
Partie 4
Partie 5
Partie 6
Partie 7
Partie 8
Partie 9 

Les articles que je vous présente maintenant ont été traduits par Magnosa. Bonne lecture!




23/03/01



À cause du nombre écrasant de demandes que j’ai reçues à propos de mes découvertes et de mes expériences étranges dans une caverne pas très loin de chez moi, j’ai créé ce site internet. J’y exposerai les évènements qui me sont arrivés durant les derniers mois. Cela commence par mon voyage dans une grotte familière et cela se termine… En fait, ça ne s’est toujours pas terminé. Je vais utiliser mon carnet de spéléologie comme texte pour raconter mes expériences récentes. Je vous les retranscrirai exactement comme je les ai vécues, dans l’ordre chronologique.  

J’ai ajouté des photographies qui ont été prises pendant mes nombreuses expéditions dans la caverne. J’ai aussi créé quelques illustrations afin d’aider le lecteur à se faire une meilleure idée d’à quoi ressemblaient les choses dans la grotte. Toutes les photos ont été prises par moi-même, ou par une des rares personnes qui m’ont parfois accompagné.    


Je souhaite bien préciser certains détails avant de raconter les évènements qui se sont produits :    

1- La plupart des images ont été prises avec un appareil jetable de marque Kodak. J’ai pris un meilleur appareil photo pendant une ou deux excursions dans la caverne. Les photos de ce site sont toutes des originales et n’ont pas été retouchées, sauf quand c’est précisé. J’ai choisi de toujours mettre mes images sur disque au moment de les développer afin de ne pas avoir à les scanner plus tard. Cela assure une meilleure qualité digitale.    

2- Je ne révèlerai pas le nom des personnes impliquées dans ces expériences. Si vous me connaissez suffisamment bien, vous devez déjà les connaître.    

3- Je ne révèlerai PAS l’emplacement de la grotte à QUI QUE CE SOIT, PEU IMPORTE LA RAISON ! Alors ne demandez pas, s’il vous plaît. Je refuse d’être responsable d’une autre vie que la mienne. Je la nommerai la Grotte Mystérieuse. Ce n’est PAS son vrai nom.    

Si vous pensez que ces évènements sont tirés par les cheveux, sachez que je suis entièrement d’accord avec cela. Je tirerais la même conclusion si je ne les avais pas vécus.    

J’essaierai de finir le site le plus rapidement possible. Regardez la date sur la page principale pour savoir quand je l’ai actualisée.    

Pour me protéger d’éventuelles personnes voulant copier ce site, j’ajoute ceci : tous les textes contenus sur cette page et les suivantes sont ma propriété et soumis aux droits d’auteur depuis 2001.  

  

Ted



Je diviserai le texte en deux types d’écriture par souci de clarté. Le texte droit provient directement de mon journal de spéléologie. Le texte en italique est constitué de réflexions personnelles que je me suis fait après coup sur mes expériences. Je ferai de mon mieux pour retranscrire fidèlement les pensées et les sentiments que j’ai eus pendant la totalité de ces évènements. Je n’utiliserai pas le véritable nom des autres personnes impliquées. En revanche, j’inclurai tout le texte pertinent de mon journal. Je n’omettrai que de petites parties. Cela ne se produira que lorsque les entrées n’auront rien à voir avec les expériences de la grotte, comme le repas après un trajet, le moment où je vais à une station service pour reprendre de l’essence ou m’acheter un casse-croûte, des détails inintéressants, etc. (Mon journal est vraiment complet) Je me contenterai de résumer ce que je supprime de l’entrée.    

Dans un effort de présenter cette expérience sous la meilleure perspective possible, je taperai mon journal tout comme je l’ai écrit : sans vérification grammaticale. Veuillez me pardonner mes fautes. Mes commentaires additionnels aideront à comprendre ce que j’ai écrit dans mon journal.    






Journal de spéléologie - 30/12/2000

B et moi avons décidé de faire une nouvelle excursion de spéléologie avant le Nouvel An, alors nous avons jeté notre dévolu sur la Grotte Mystérieuse. Ce n’est pas une caverne particulièrement spectaculaire, mais comme cela fait longtemps qu’aucun de nous n’a fait de spéléologie, n’importe quelle grotte fera l’affaire. L’excursion était tout de même un peu excitante. Il y avait un petit passage dans la partie inférieure de la caverne que je voulais vérifier pour voir s’il était possible d’y passer. Il y avait une petite ouverture, mais beaucoup de courants d’air en sortaient. Même si c’est bien trop petit pour s’y glisser, je n’avais jamais eu l’idée ne serait-ce que de regarder ce qu’il y avait à l’intérieur de cette ouverture. On a chargé notre équipement et on s’est mis en route vers 15 heures. On est arrivé à la caverne assez rapidement, étant donné que B aime conduire vite. On s’est ancré à l’arbre habituel et on a commencé à descendre en rappel dans la grotte. J’ai touché le sol en premier et ai préparé mon équipement pendant que B me suivait.  


Je vais souvent faire allusion à B. Nous faisons des excursions de spéléologie ensemble depuis des mois et des mois. Il a été blessé dans un accident de spéléologie il y a quelques années et on lui avait dit qu’il ne pourrait plus jamais marcher. Mais grâce à un travail acharné et à sa persévérance, non seulement il peut de nouveau marcher, mais il peut de nouveau prendre part à toutes les expéditions qu’il souhaite sans grands soucis. Les étapes les plus compliquées d’une grotte peuvent le ralentir un peu, mais il peut le faire. Il se fraye patiemment un chemin à travers n’importe quel obstacle et il passe quoi qu’il arrive. 

 

Concernant la petite ouverture dans la grotte, il y a un dicton parmi les spéléologues qui dit « courant d’air, ça doit le faire ». En gros, ça signifie que si un passage a un bon flux d’air, ça vaut probablement le coup d’aller y jeter un œil. 

 

Après avoir exploré tous les passages habituels, nous sommes descendus pour regarder le trou de plus près. Il est situé assez profondément dans la caverne, près de sa partie inférieure. Il est sur le côté d’un mur de la grotte, à environ trois pieds du sol. Pour regarder dedans il m’a fallu m’agenouiller afin de pouvoir me glisser sous une avancée de roche.





L’ouverture originale. J’y ai mis mon gant pour donner un ordre de grandeur. 

 

J’ai utilisé ma mini-lampe de secours Maglite et l’ai tenue dans le trou pour essayer de voir ce que je pouvais. J’ai été très excité par ce que j’ai vu. Le mur autour du trou était épais de 3 à 5 pouces. Ça menait à un passage étroit. Il s’ouvrait juste un petit peu au niveau du trou. Le passage continuait pendant 10 à 12 pieds dans un espace juste suffisant pour y ramper. Après cela il s’emblait s’élargir complètement ! Cependant on ne pouvait pas dire à quel point. C’était peut être un passage vierge. (Bien qu’il était impossible que quelqu’un soit passé par ce côté, rien n’empêchait qu’un chemin venant d’ailleurs permette d’y entrer.) Rien que pour arriver à l’ouverture suffisante pour ramper, il nous faudrait élargir le trou. Pour l’instant il était à peu près de la taille de mon poing. Une fois que nous aurions passé l’ouverture, il nous faudrait ramper dans un espace très restreint pour pouvoir atteindre l’élargissement. Ça serait assurément du travail, mais on pensait en être capable. On s’est assis pendant quelques minutes pour nous reposer et examiner notre plan d’attaque. Pendant que nous restions immobiles dans l’obscurité, nous pouvions entendre le vent souffler de l’autre côté du passage. C’était un son très bas, un peu étrange. De temps à autre, un léger grondement se faisait également entendre. Cela dit, ce n’était pas grand-chose non plus. La caverne se trouve non loin d’une autoroute où passent fréquemment des poids-lourds. On en a déduit que le grondement était un écho des camions qui filtrait à travers la roche. Nous avons déterminé que la meilleure idée serait d’emmener une perceuse sans fil dans la grotte pour percer dans la roche. Ensuite on pourrait prendre un ciseau à pierre et un petit marteau pour briser la roche. Cela semblait relativement facile. On élargirait le trou suffisamment pour se glisser dedans et voir ce qui se trouve de l’autre côté. Les efforts pour transporter tout le matériel jusqu’à l’ouverture seraient une plaie, mais on espérait que ça valait le coup. J’ai appelé le passage la Tombe de Floyd, d’après Floyd Collins. Ça ressemblait au petit endroit où Floyd avait passé ses misérables derniers jours sur terre.






Un dessin grossier du passage d’après les observations de départ .

 

Floyd Collins était un spéléologue du début des années 1900. Il s’est retrouvé coincé dans un petit endroit à peine assez grand pour y ramper et a été incapable de se libérer. C’est une histoire incroyable qui est relatée dans un livre appelé « Piégé : l’histoire de Floyd Collins » (Je crois que c’est le titre. Je ne me rappelle pas de l’auteur). Appeler notre passage la Tombe de Floyd n’était pas seulement un geste en sa mémoire, mais également un moyen de décrire la taille du passage. 

 

Ha ha ! En y repensant, c’est amusant de voir à quel point je pensais que ça allait être simple. Je m’étais représenté quelques heures de travail avant de pouvoir me glisser dans le passage. Si j’avais su combien de temps ça a pris, je doute que j’aurais commencé le projet. Si j’avais su ce qui allait se passer ensuite dans la caverne, je ne serais jamais revenu. 

 

Nous avons rassemblé notre matériel et sommes remontés à la surface. Normalement, le fait de savoir si j’allais retourner dans cette grotte ou non m’aurait été complètement égal. Elle n’avait rien de spécial. Mais à présent j’étais complètement obnubilé par l’idée d’y retourner et de réussir à passer. On n’avait même pas quitté la caverne qu’on prévoyait déjà notre voyage de retour. 

 

(Le reste du journal parle de la remontée, de notre dîner et de notre trajet jusqu’à la maison)




Partie 2 prochainement

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