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Les contenus proposés sur ce site sont déconseillés aux personnes sensibles et aux mineurs de moins de 12 ans.
L'équipe de Creepypasta from the Crypt n'affirme ni n'infirme la véracité des témoignages et histoires présents sur ce blog. Pensez à consulter nos pages d'aide pour en apprendre plus, et à toujours vérifier les sources pour vous faire votre propre avis sur la question, ici comme ailleurs.

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vendredi 30 décembre 2011

Le Rake adapté en vidéo

Auteur : Vicious516

Encore un autre réalisateur de webséries avec des Creepypastas ?! On dirait que les pastas vont peut être redevenir célèbre chez Hollywood (Le projet Blair Witch est considéré comme une Creepypasta car le réalisateur a laissé croire que les acteurs avaient réellement disparus dans la forêt après le tournage du film, au cas où certains d'entre vous ne connaissent pas la petite histoire autour du film.) mais ne soyons pas aussi sûrs que des réalisateurs vont les respecter à la lettre (Uwe Boll peut déjà sortir, il va encore nous pondre un nanar.) et ça risque de ne pas plaire à nous, fans de Creepypastas...

N'oubliez pas de vous abonner à la chaîne de Vicious516 car, apparemment, il poste de nouvelles vidéos chaque semaine.

Les sprites du syndrome de Lavanville en version couleur



Les sprites de la pasta sur le syndrome de Lavanville en version couleur ! L'auteur de ces sprites est kami-sama-sensei (Que vous pourrez retrouver sur Deviantart), merci à lui (Ou à elle ?) pour nous partager ses créations !

PS :

Non, je n'ai pas encore récupéré le net, malheureusement, peut être qu'en 2012, je l'aurai...

lundi 5 décembre 2011

Game Over (Lavender Town Syndrom Update 2)




Trouvée sur le net, je félicite l'auteur pour son imagination car le sprite est parfait, manque plus qu'une version en gif animé et la pasta aura un nouveau gain niveau " crédibilité " auprès des personnes qui croient dur comme fer à l'existence de l'enterré vivant ainsi qu'Haunting.swf.

Mario Kart Wii

Ceci s’est passé en 2009. Mon frère venait d’avoir la Wii pour son anniversaire. Ce fut une Wii noire, qui était la couleur que nous voulions tous les deux. Il avait également obtenu un jeu appelé Mario Kart Wii. Je me suis souvenu que j’y jouais quand j'étais plus jeune sur la SNES, sauf qu’il s'appelait Super Mario Kart. Nous avons joué pendant des heures jusqu'à ce que mon frère s’endorme. Ma mère m’a dit que je pouvais rester jusqu'à minuit. Elle a éteinte la wii et porté mon frère à l’étage.Je n'ai pas pu m'empêcher de rallumer la Wii et de jouer une nouvelle fois à Mario Kart Wii. Quand je suis arrivé sur le menu principal, les couleurs de cet écran étaient inversées. Une version plus lente et inversée du thème de Mario Kart Wii se jouait en musique de fond. J'ai été surpris, mais j'ai pensé que c'était juste un bug. J'ai appuyé sur la touche A, mais l'image vacilla avant de finalement devenir noire. J'ai attendu pendant une minute pour que l’écran réapparaisse à nouveau. J'ai alors choisi mon profil et commencé à jouer en Coupe Champignon 50cc.
Lorsque la course a commencé, j'étais le seul coureur sur la piste. Le ciel était complètement noir et il pleuvait. Je me demandais ce qui se passait. Puis vint le «3 ... 2 ... 1 ... Go!", J'ai accéléré et débuté la course. Mais là, mon kart n'allait vraiment pas vite. J'avais choisi Mario et le véhicule « Wild Wing ». Le tonnerre grondait au loin et je roulais sur une route boueuse. Quand j'ai enfin fini le premier tour, l'horreur a commencé.
Il y avait un tas de karts qui avait l'air de s'être crashés à l'instant car ils fumaient encore. Il y avait des vêtements déchiquetés et des parties de corps à l'intérieur. Mario se mit subitement à paniquer. Il a commencé à pleurer pendant que nous passions devant toutes ces décombres. J'ai vu la tête décapitée de Luigi couché sur le côté de la route. Pourquoi le jeu avait-il parfaitement fonctionné quand mon frère jouait avec moi? Vint alors une pancarte qui disait "Turn Back Now» écrite avec du sang. J'ai voulu être courageux alors je passa la pancarte. Dès lors, c'est devenu l'enfer.
Mario se mit à accélérer très vite et est devenu flou. L'écran flashait accompagné de violents hurlements qui se jouaient en arrière-plan. J'ai entendu un chuchotement dès que je suis passé devant l'épave de ce qui était autrefois un véhicule de Mario Kart. Puis, quelqu'un dans la télévision se mit à dire d'une voix satanique « Mario! ». Celle-ci se répéta en hurlant cette fois ci : « Mario! ». J'entendis ensuite un bruit de dérapage très réaliste , puis un horrible bruit de fracas, accompagné d'un écran qui me montra l'image de Mario écrasé. L'écran est devenu rouge, puis est passé noir.
J'étais au bord de la crise cardiaque et effrayé. Tout d'un coup, l'image est revenue. Ça montrait Mario déprimé au sommet d'une falaise. Tout d'un coup, il démarre le moteur et accélère vers le bord, pendant que l'on entendait des cris de douleurs à glacer le sang. Soudain, j'entendis le crash suivie d'un affreux cri de douleur.
J'étais mort de peur. Un message s'affichait lentement sur l'écran, ça disait. «Suicide». J'ai hurlé et j'ai essayé d'éteindre la Wii, mais l'écran me montrait l'accident de Mario et le mot « suicide » qui flashait à maintes reprises. Des bruits horribles et diaboliques sortaient de la télévision, ainsi que des images furtives de Mario mort. J'ai alors pris la Wii et l'ai jeté à travers la pièce. Je n'ai pas dormi de toute la nuit.
Le lendemain, ma mère m'a criée dessus parce que j'avais cassé la Wii. Mon frère n'en croyait pas ses yeux. J'ai essayé de raconter cette histoire à ma mère, mais elle ne m'a pas cru. J'ai alors raconté l'histoire à mon frère, en sanglotant. Il ne me croyait pas non plus. J'étais sous le choc. Je ne retoucherais plus jamais à une Wii et ne voulait plus en voir une seule. Maintenant, chaque fois que je vois une Wii dans un magasin, je pense toujours à des choses horribles. "Le suicide.... Le suicide... Le suicide."
Traducteur : Johnny

Creepypasta originale ici.

mercredi 30 novembre 2011

ZALGO

Zalgo est un meme creepy qui a commencé sa route en 2004 mais qui est devenu célèbre que récemment. C'est une légende Internet parlant d'une créature associée à la folie, la mort et la destruction, dans le même style que Cthulhu dans les romans de H.P. Lovecraft. Il prend la forme d'un visage (n'importe lequel) avec des trous noirs aux yeux et à la bouche, parfois du sang noir ou rouge qui en coule et l'image (ou la vidéo) est accompagné du texte suivant (traduit et scramblé) :

Pour͢ invoq̷u͟er̕ ̢l͘a r͡u̡che de l͞'espr͏i̵t̴ ̶qu̸i̧ rep͘résen͘t̵e̛ le ̢chaos
̷Invoqu͞ant͠ l̢e ͠s͠e̢nt͏iment̵ de c҉haǫs.͡
Sa͟ns̡ c̸o͜mḿa̴nd͏e̷.̛͡
L͘a҉ r͟uc͝h̵e̷ ̡d́e ͢l'͡es͠prit̛ ̨Nez̡per̷d͟i̶en̷ ̴d̶u c̛ha͠os. ̀Zalgo.
Cel̷ųi ͘q͟ui͟ ̸a̛tt͘e̢nd̕ d̢e͢rri̛èr͟e l̨e ̶M̀ur.
ZAL͜GO҉!


Il se répand depuis environ 2009 et on l'associe volontiers au creepy et aux creepypastas. La vidéo ci-dessous n'est pas recommandée pour les âmes sensibles...


samedi 5 novembre 2011

Gunpowder Hill


Durant une période de 1946-1952, dans une petite ville dans l'ouest de l'Allemagne, les résidents ont entendu ce qui ressemblait à un salut de six coups de feu le quinze mars de chaque année. Certains résidents ont fait des voyages fréquents dans les collines environnantes dans l'espoir de trouver la source du bruit, mais en vain. Les habitants de la ville ont nommés la zone "Gunpowder Hill." Les enfants de la ville ont même créé une légende à propos de ça, racontant que les soldats, qui en ce temps étaient perdus et présumés morts, ont été tués dans un massacre, et ont été enterrés quelque part dans la colline. Le but du salut de six coups de feu était de guider les gens à l'emplacement des hommes. Le quinze mars de chaque année, les enfants se réunissaient au bord de ville, attendant avec impatience que les six coups de feu puissent être entendu.

À la fin de 1951, les collines à la périphérie de la petite ville allemande ont été examinées pour la future construction d'un site militaire de L'OTAN. La base militaire devait consister d'une série de bunkers souterrains profonds et des provisions d'armes dans le cas où une invasion soviétique serait arrivée. En février 1952, la construction a commencé. Juste quatre semaines plus tard, l'équipage a commencé à creuser un trou de deux cents pieds de profondeur massif pour les futures stockages souterrains des bunkers. C'est durant ce temps que l'équipage a fait une découverte morbide. Comme ils se sont approchés de la fin de l'opération de creusement, une main humaine a été vu sortant du fond du trou. Lors des examens à venir, on a découvert vingt-sept corps au fond du trou à deux-cents pieds de profondeur, vertus d'uniformes de prisonniers de guerre portés par les alliés dans des camps de guerre Nazis.

Un officier de l'OTAN a ordonné que les corps puissent être exhumés immédiatement. Comme l'équipe médicale portait lentement les corps, ils les ont regardé dans la confusion. Les corps ont été remarquablement bien conservé. Par ailleurs, les uniformes des prisonniers de guerre avaient un insigne étrange qui ne ressemblait à aucun que les hommes avaient vu avant; un cercle orange avec un simple tiret noir au milieu. Cependant, la caractéristique la plus troublante étaient les visages des hommes qui ont été exhumés. Leurs yeux étaient grand ouverts et leurs bouches étaient fermées au moyen d'un adhésif inconnu. Les corps ont ensuite été envoyés à la morgue locale pour une identification immédiate et des autopsies.

Cette nuit-là, le croque-mort local a commencé son travail. Toutefois, il avait du mal à se concentrer sur sa tâche. Les yeux du premier homme qu'il devait commencer à travailler semblaient regarder fixement le croque-mort depuis la table d'autopsie. Il secoua la tête et a juste rationalisé sa vision comme étant le fruit de l'imagination de sa suractivité d'esprit. Le croque-mort a pris son scalpel et a commencé sa première incision sur la poitrine du corps. Du sang se versait hors de l'incision avec une force stupéfiante. Le croque-mort s'est éloigné de la table en état de choc. Le liquide rouge a commencé à couler en bas de la table, se déversant sur le sol. Les yeux du corps ont commencé à mouiller,et les traînées de larmes coulaient sur son visage. Soudain, les yeux ont roulé vers la poitrine du corps, et l'hémorragie a cessé. Dans l'horreur, le croque-mort a commencé à faire son chemin vers la porte en étant au bord de la nausée, mais n'ayant pas le temps de jeter un coup d'oeil sur les vingt-six autres corps couchés sur des tables séparées. Leurs yeux se tournèrent vers le docteur ayant une peur tangible. Les hommes étaient encore en vie.

Ma première pasta que j'ai traduis, ça se fête. J'ai eu du mal à traduire certains mots donc, j'ai modifié quelques passages pour qu'ils soient plus cohérents et moins casses-têtes à deviner pour votre lecture. J'espère que je n'ai pas fais de bourde niveau traduction vu l'heure qu'il est (5h44 sur mon PC.), la fatigue ne m'a pas beaucoup aidée sur ce coup-là.

Bonne lecture !


Creepypasta originale ici.

mardi 1 novembre 2011

LSD Dream Emulator


Je vais vous raconter un truc effrayant : Alors que je jouais tranquillement à LSD Dream Emulator, je me suis retrouvé happé dans le jeu. J'ai atterri dans une ville macabre avec des lampadaires qui éclairaient à peine la rue. C'est arrivé en touchant la poubelle sanglante regorgeant de membres humains. C'est absolument horrible de se dire qu'une telle chose est possible.

Je me suis retrouvé à la place du personnage principal. Je peux avancer, reculer puis pivoter mais je parviens à peine à sauter. Je ne peux pas me défendre alors que j'emprunte une rue déserte (bien sûr) et que je tombe nez à nez avec une compilation de macchabées affreusement mutilés. J'y remarque une femme, bizarrement adossée contre un mur mais qui perd la tête. Seul un mince filet de peau relie sa nuque tranchée au reste de son corps couvert de sang. C'est horriblement glauque et angoissant. Un homme gît par terre avec les boyaux arrachés par ce qu'il semble être des morsures. Je le remarque immédiatement car je suis dentiste. Les dents, c'est ma passion et ça me connait mais pas dans des circonstances pareilles. Je distingue de nombreux autres cadavres découpés, écrabouillés ou encore éviscérés. Je m'enfuis en courant dans le dédale de rues qui me fait face mais pas de chance, les morts s'amoncellent de plus en plus. Les maisons sont couvertes de sang et des odeurs me bouchent artificiellement les narines. La peur au ventre, je cours de plus belle. J'entends un horrible bruit de mastication au loin. J'ai l'impression de m'enfoncer dans la gueule du loup mais j'ai bien l'intention de continuer. D'ailleurs, je pense que reculer est une mauvaise idée à présent : des monstres me poursuivent ! Dans mon élan frénétique, je jette un coup d'œil derrière moi pour mieux les apprécier. Il sont énormes ! Leur visage est uniquement composé d'une incroyable bouche qui serait capable de m'avaler tout rond. Je parviens quand même à voir deux yeux ressemblant à s'y méprendre à ceux des escargots. Pas les petits, les très gros escargots. En plus, ils bavent tout autant. La salive de ces grosses saloperies est verte et d'aspect gluant. Ils cavalent sur leurs petites jambes maigres et s'approchent de plus en plus. Je suis vraiment à bout de souffle et lors d'un virage, BAM ! Je bute sur un obstacle physiquement impressionnant. C'est l'un des leurs et je n'ai pas le temps de réagir avant qu'il ne me déchiquette l'estomac pour mettre mes organes internes à nu ! Je souffre le martyre alors que les autres me rattrapent et me sautent sauvagement dessus. Ils me dévorent à grand coup de dents et je sens mon cœur lâcher. En fait, je le devine car mes veines n'expulsent plus une goutte de mon sang. Ma vision se trouble, je me vois partir dans les douleurs les plus atroces qui soient.

La sonnerie de mon téléphone retentit auprès de mon lit. Je comprends (avec soulagement) que ce n'était qu'un cauchemar et je file me préparer pour aller à la fac de médecine pour recevoir quelques conseils de chirurgiens. Le soir, quand je rentre enfin, je décide de ne pas revisiter mes leçons mais je préfère plutôt rejouer à ce vieux jeu que j'avais délaissé au fin fond de mon PC. Ce bon vieux LSD Dream Emulator. J'enclenche une partie et par hasard, je me retrouve face à la poubelle de mes cauchemars. Je décide de la toucher et là, je me retrouve propulsé dans un monde plutôt sympathique si ce n'est que je remarque, au loin, un être étrange. Il n'a pas de visage mais est uniquement pourvu d'une bouche elle même surmontée d'un système d'antennes oculaire. Le monstre me voit et ses petites jambes maigres s'agitent. Il fonce vers moi et moi, je suis paralysé. Le PC va planter et redémarrer de lui même au moment où ce truc tente de mordre mon personnage.

Je n'ai plus jamais joué à ce jeu de ma vie et je jure de ne plus jamais y jouer !
Seconde (Ainsi que dernière) pasta sur LSD Dream Emulator pour le concours d'Halloween

LSD Dream Emulator

Bonjour,

Je souhaite tout d'abord vous informer que ce qui suis est un sujet particulièrement sensible. C'est par le plus grand des hasards que je suis tombé sur votre concours concernant le jeu LSD dream emulator. Je ne vais pas vous le cacher bien longtemps : j'ai des révélations dont vous allez pouvoir profiter, si j'ose m'exprimer ainsi. On dit que l'occasion fait le larrons, en France. Eh bien, je saisis l'occasion qui m'est offerte et croyez-moi, j'ai bien tourné sept fois ma langue dans ma bouche avant d'oser développer ce texte. Il faut que ça sorte. Ils essaient tous de camoufler la vérité depuis bien trop longtemps. J'entends par ce « ils », certains développeurs psycho-manipulés qui ne manqueraient pas de se reconnaître s'ils lisaient ce que je vous conte. Je ne peux pas garder tout le poids des morts sur ma conscience déjà chargée d'une vie étrange. Je vais me défausser sur vous mais avant, je dois vous avertir que le choc risque d'être particulièrement rude. Ne lisez la suite de mon histoire que si vous avez la force mentale nécessaire, je vous en conjure.

Les avertissements passés, je dois vous informer que vous n'apprendrez ni mon nom, ni mon âge, ni quoi que ce soit d'autre sur moi sauf que j'ai travaillé sur l'élaboration de ce jeu et que mon patronyme figure dans les crédits. C'est peu après avoir achevé ces crédits que j'ai pris la décision de quitter le pays. Pour la forme, je vais adopter un pseudonyme Français : Ambremort. Nous avons assez discuté, je crois qu'il est temps de rentrer dans le vif du sujet.

J'ai travaillé au sein du studio de « mercenaires » qui a développé ce titre. Je n'ai jamais vu une équipe aussi restreinte pour l'élaboration d'un jeu vidéo. Quoi qu'il en soit, Asmik Ace Entertainment a accouché d'un bébé dont la majeure partie d'entre nous se serait bien passée. À l'heure actuelle, LSD Dream emulateur passe pour une curiosité artistique et vidéoludique aux yeux du monde. Bref, tout a commencé de la manière la plus banale qui soit : un différent lors d'une petite réunion de routine. Par chance, j'étais assez haut gradé pour y participer physiquement et en présence de notre vénérable chef et de ses acolytes de bas étages. Nous devions y exposer nos différentes idées puis finalement, nous sommes tombés d'accord afin d'utiliser les rêves que l'un des notre a consigné dans un cahier depuis quelques longues années. Évidemment, on en a rajouté un peu; à l'image de l'éléphant rose et des monuments disséminés. Là où nous ne sommes pas tombés d'accord, c'est sur les cauchemars. Voyez-vous, au Japon, il existe un rite lorsque l'on réalise une œuvre culturelle liée à l'horreur. Elle est assez conséquente et je ne vais pas m'étendre sur le sujet. Tâchez de vous renseigner. En revanche, sachez que celui-ci n'a pas été pratiqué en raison d'un soi-disant « thème ». Mon honorable patron me répétait sans cesse que mon anxiété était inutile et qu'elle nuisait au travail de mes collaborateurs. Il disait aussi que l'horreur n'était pas le thème principal de ce jeu et que le rite était absolument ridicule dans ces conditions. Je vous laisse deviner ce qui suit logiquement : nous avons été maudits.

Pour la petite histoire, les développeurs de Silent Hill ont commis la même erreur et l'ont payé d'une manière amoindrie. Ils ont subi de simples poltergeists accompagnés de cris effroyables secondés par des cavalcades invisibles dans leurs bureaux. J'ai même entendu dire que certains monstres étaient le résultat de visions diaboliques lors de siestes au bureau. Quoi qu'il en soit, nous leur avons joué le rôle de précurseur.

Lorsque nous avons débuté notre travail, nous avons tous soigneusement évité de reparler de toute cette histoire. Les premiers jours, j'ai constaté des bizarreries anodines comme un café qui se renverse seul sur un clavier d'ordinateur. Un texte qui s'efface mot par mot juste devant mon nez. Un ventilateur qui fonctionne sans être branché ! Un de mes collègue s'en est aperçu en voulant utiliser une prise de courant. Nous avons été stupéfaits mais le temps de tourner la tête, les pales étaient déjà immobiles. Nous avons alors imputé, malgré nous, un tas d'événements louches à des banalités hasardeuses. Un courant d'air qui claque bruyamment une porte mais ne fait pas envoler la moindre feuille. Ce n'est pas le genre de vent qui décoiffe un cheveu sur la tête d'un chauve. Autre exemple atypique, l'explosion de la fenêtre du hall a été attribué à un gros Hashibutogarasu ( sorte de corbeau local ) un peu trop agressif. Il est vrai qu'en sortant, nous nous faisions agresser par les oiseaux de manière récurrente. La standardiste de l'immeuble à même eu le bras troué par un coup de bec mal placé. Puis les phénomènes se sont accentués peu à peu. Une nuit, les ascenseurs sont devenus complétement fous. Ils montaient puis redescendaient à leur vitesse maximale et personne n'était à leur bord. J'ai eu l'occasion de visionner les bandes de surveillance et j'ai pu y voir un veilleur de nuit débordé qui ne savait plus comment réagir face à un tel phénomène. Pourtant, lorsque les pompiers sont arrivés, tout s'est subitement calmé. On aurait pu jurer que rien ne s'était produit. Le matin même, j'ai préféré emprunter les escaliers comme bon nombre de mes collaborateurs. Mais ce que je vous dis là, ce n'est encore que de la merde par rapport à la suite des événements. Pendant les trois premiers mois, il n'y a pas eu d'agression physique directe ni de cas de possession. Nous nous sommes cantonnés à tout ce que j'ai pu vous citer ci-dessus. Je ne compte pas énumérer les petits tracas paranormaux car la suite est beaucoup plus intéressante. Nous avions franchi un pallier.

Lorsque nous abordâmes les premiers travaux sur les cauchemars, ce fut comme un déclencheur. Tous les membres de l'équipe étaient formels : une sorte de cadavre ensanglanté rôdait dans les couloirs. Nous étions tellement terrorisés qu'il nous fallait franchir les courtes distances en étant accompagnés. J'ai eu l'occasion de le voir, ce monstre. Cette horreur s'est déroulée en présence de mon ami Benkei. C'était la fin de notre journée et nous étions parmi les derniers à bosser d'arrache-pied. Nous avions pris beaucoup de retard sur notre travail. Aussi, quand nous sommes partis, nous sommes passés par les escaliers. La lueur du crépuscule peinait à éclairer les recoins malgré le vitrage à l'américaine. Le pire étant que l'éclairage ne fonctionnait plus. L'interrupteur était sorti du mur et ses fils dénudés. Je n'ai pas voulu m'attarder quelques minutes de plus dans ces bureaux de la mort. Je suis humain après tout; les autres pouvaient bien se débrouiller et ils étaient surtout assez nombreux pour assurer leurs arrières. Ne vous faites pas une mauvaise image de moi : je suis juste franc. Nous étions donc en train de descendre marche par marche quand tout à coup, Benkei hurla à la mort. Un frisson me parcourut le corps puis il ne me quitta plus. Je le voyais fixer un pan de mur situé derrière moi. Il semblait tétanisé et ne me délivra pas un mot. Pas un souffle, plus un bruit. Je pouvais lire la frayeur dans ses yeux comme dans un livre ouvert. Ses lèvres tremblaient et il ne parvenait plus à articuler. Je mis un temps infini à pivoter pour finalement ne rien percevoir qui vaille une telle réaction. J'ai pensé à une blague bien orchestrée et lorsque je me suis tourné vers mon ami, je l'ai vue. Cette entité rampante, sanglante, mi-humaine mi-animale. Benkei était paralysé. Moi, j'ai senti ma respiration se bloquer à la vue de cette monstruosité. Accrochée un mur, elle défiait les lois de la gravité. J'ai du mal, encore aujourd'hui, à trouver les mots pour vous la décrire. Cette créature arborait une chair nue particulièrement sanguinolente comme un lapin auquel on aurait retiré son pyjama de peau sans le tuer au préalable. Son dos, quant à lui, avait subi une rotation de 180 degrés. Cette horreur s'en accommodait bien pour ramper sur le mur et y apposer sa trainée sanglante comme un escargot pouvait le faire à l'aide de sa gluante bave. Son crâne était difforme, chauve et allongé jusqu'à me faire penser aux fameux aliens de Roswell. Le visage semblait identique à un crâne humain mais à la différence qu'il lui manquait la partie basse de la mâchoire, brisée puis sectionnée. D'ailleurs, cette monstruosité n'avait pas de cou; la tête placée directement entre deux épaules musclées. Son regard violacé, elle l'avait braqué dans le mien. Malgré la stupéfaction liée à cette rencontre, un digne élan de courage s'était emparé de mon corps et j'ai pu attraper Benkei par le bras pour l'obliger à dévaler les marches. C'était épique et je pense avoir pris la bonne décision. Nous avons pu nous échapper mais nous sommes restés unis. Benkei m'a invité à passer la nuit chez lui. Je me rappelle juste que sa femme et ses deux filles n'étaient pas très ouvertes sur le sujet.

À partir de ce jour, la pression monta encore d'un cran et les apparitions furent longue, quotidiennes et encore plus terrifiantes. Notre chef de projet a même été témoin de tout cela mais trop tardivement pour agir. Oui, il était trop tard ! Nous étions condamnés à achever notre travail dans ces conditions. Désormais, des visages apparaissaient un peu partout et n'importe quand. Dans du thé, dans le reflet d'une fenêtre, dans une ombre ou encore dans l’entrebâillement d'un shôji mal fermé. Pour information, un shôji est une porte coulissante Japonaise traditionnelle. Puis surtout, il y eut deux problèmes majeurs qui ont encore aggravé la situation. Jissei, un développeur, s'est donné la mort par un jumonji-giri durant le mois de juin. Le groupe entier a été moralement dévasté par cette macabre nouvelle. Il laissait une veuve à laquelle il avait destiné une lettre pour expliquer son geste. Je n'y ai jamais eu accès. Des rumeurs angoissantes circulaient sur son travail. Ce pauvre pantin aurait caché de véritables photographies de cadavres fraîchement déterrés. La seconde grosse complication se résuma au fait que les esprits ne se cantonnaient plus au bureau. Ils nous suivaient où que nous allions. Benkei me proposa d'emménager chez lui le temps que nous finissions notre travail. Sa femme et ses deux filles ne s'opposèrent pas à cette offre. Au contraire, elle en furent ravies. Il y en avait bien pour un mois au maximum. N'ayant rien à perdre et n'ayant surtout jamais trouvé la perle de rosée qui m'accompagnerait pour la vie, j'ai accepté. La solitude ne me sied guère quand la menace se fait mortelle.

Les jours suivants furent marqués par la folie de deux de nos collaborateurs. Un graphiste très peu loquace avoua avoir caché des images de meurtres et de tortures trouvées par hasard, selon lui, sur son propre ordinateur. Il a fini congédié et nous n'avons plus jamais entendu parler de lui. L'autre malade avait sauvagement agressé Kenshi, une jeune femme aux yeux pétillants et au sourire charmeur. Cette pauvre fille, ce démon la mordit profondément au bras, à la cuisse puis vers la jugulaire avant que je ne le maîtrise moi même avec l'assistance de trois collègues. Nous fûmes obligés de le faire évacuer par des forces de police en le ligotant au préalable. Ce fou furieux n'arrêtait pas de hurler qu'il allait nous dépecer vifs avec une voix rauque et dédoublée, une vraie voix d'outre-tombe. Il m'a même administré un coup de poing sur la tempe qui m'a sonné pendant quelques minutes. Durant ce laps de temps, j'ai aperçu des visages dans tous les recoins de la pièce. Ils riaient, ils s'amusaient de nous. Dès ce jour, j'ai commencé à entendre des chuchotements tout comme Benkei et les autres membres de notre équipe. Ces sons n'étaient pas ambiants, non, ils étaient enfouis dans nos têtes. Certains comprenaient des phrases puis les exécutaient. Moi, je n'ai jamais coopéré avec ça. Les phénomènes ont alors redoublé d'intensité et des nouvelles apparitions du monstre aux yeux mauves ont perturbé notre travail jusqu'à la fin. C'est là que nous en sommes arrivés aux crédits et que nous avions officiellement achevé notre tâche. J'assistais à la dernière conférence en compagnie de Benkei et de Kenshi. Nous rendîmes tous un dernier hommage à Jissei avant de voir notre chef de projet présenter le jeu au grand patron de la firme. Celui-ci, au courant de la situation, suait à grosses gouttes. Je suppose que nous nous attendions tous à un événement traumatisant car tous les regards que je croisais étaient chargés de peur et de repli sur soi-même. Je ne vais pas vous mentir, la première heure s'est admirablement bien déroulée. Pas une ombre au tableau. Nous étions subitement en confiance jusqu'à ce que nous arrivions à votre capture d'écran du marin que j'ai d'ailleurs moi-même intégré au jeu.


Il est normalement impossible d'attraper ce fantôme. Et pourtant, à ma grande surprise, c'est ce qui est arrivé. Le joueur, qui n'était d'autre que le grand patron, a touché le spectre censé disparaître mais le décor le changea pas. Dès cet instant, j'ai senti mon estomac se nouer. Les visages venaient de réapparaître dans les dalles du plafond. De petits résidus tombaient comme si nous subissions un tremblement de terre. Des éclats de voix s'élevèrent au sein de nos rangs terrorisés. Benkei grimaçait tandis qu'une main se déployait au niveau de son entre-jambe. Il se mit à hurler comme un fou lorsque je la lui fis remarquer. Le battement de ses jambes n'y changea rien, il fut attrapé et immobilisé sur sa chaise. Bientôt, Benkei ne fut plus le seul à clamer toute son horreur. Tous les autres membres de l'équipe l'imitèrent pour créer un vacarme de pleurs et supplications totalement assourdissant. J'ai bien tenté de me lever mais une force glaciale remontait le long de mon corps pour me maintenir dans la même position. Il me fut rapidement impossible de bouger la tête ou quelconque autre partie de mon corps. Je devais fixer l'écran, nul autre choix. Notre vénérable patron avait disparu. À la place, j'ai pu voir le monstre rampant croisé dans les escaliers la fois dernière. Il se tenait debout, face à l'écran géant en nous fixant tour à tour avec son monstrueux regard violacé. Un sang ocre mélangé à une salive abondante dégoulinait le long de son corps dépourvu de peau. Le montre éteignit toutes les sources de lumières excepté l'écran géant qui nous agressait littéralement les yeux. C'est à cet instant que j'ai constaté avec horreur qu'un homme avait pris la manette et jouait à la place de notre cher président. Malgré la pénombre, je parvins distinguer un profil aussi familier que désormais abominable. Il s'agissait de Jissei, notre collaborateur éventré quelques mois plus tôt dans des circonstances teintées de mystère. Comble de l'effroi, il s'agissait bel et bien de son corps en état de décomposition alors nous avions tous pu assister à son incinération. Je me rappelle encore de sa veuve éplorée, de son frère étreignant sa sœur pour la consoler ainsi que de son père se cachant le visage entre ses mains. Ces images m'ont marqué.

Quand on apprend la mort de quelqu'un, on ne s'attend pas à le revoir de sitôt. En outre, J'ai vite réalisé que le monstre passait entre les rangs pour vérifier si l'on ne fermait pas les yeux, du moins, c'est ce que j'ai préféré déduire. Le personnage principal, contrôlé par notre défunt ami Jissei, errait vraisemblablement sans but dans la cité de la peur. Pas de faucille ni de marteau mais un port puis mon marin. Cela me surpris terriblement puisque nous étions déjà passé par cette phase. L'expérience se renouvelait pour plonger plus profondément dans l'horreur. J'avais scripté et intégré notre explorateur des mers et donc, jamais je n'aurais crû cela possible. Alors qu'il était censé s'éclipser dès que le joueur fonçait sur lui, notre brave loubard était resté arrimé dans sa position initiale pour la deuxième fois consécutive. Le conséquences furent cependant différentes. Le principe du jeu étant qu'un contact suffit pour une téléportation, je vous laisse imaginer ma surprise lorsque je découvris un monde parallèle. Nous nous retrouvâmes dans une sorte de grande salle des trophées aux murs fins et sphériques. Et oui, figurez-vous que cette pièce était ronde; entièrement ronde à l'image du bureau des présidents américains dans la maison blanche. Les murs étaient également blancs. Seulement, c'était un blanc sale voire un petit gris timide et huileux. Il y avait des tâches jaunâtres et orangées impossible à identifier. La structure n'offrait pas de coins, même au plafond. Nous avions, du moins, j'avais l'impression de me trouver à l'intérieur d'une coquille d'œuf vidée puis coupée en deux et finalement posée négligemment sur une plaque de bois. Sans prévenir, un cris strident retentit. J'en rechercha l'origine avec le secret espoir de ne jamais la localiser. Mes recherches furent vaines mais bien vite, un nouveau hurlement m'aiguilla vers l'écran, ce qui fut une forme de soulagement. Le personnage principal fit des tours sur lui même de plus en plus rapidement tandis que les cris reprirent de plus belle. La vitesse maximale autorisée par le jeu fit figure de formalité. Elle continua de s'accroître encore et encore. J'en étais sûr, ces cris n'étaient pas spécifiques au jeu. Du coin de l'œil, je pu percevoir de très nombreuses formes virevolter dans la pénombre. Leur mouvement saccadé me fit penser à une tribu de morts-vivants décharnés. Je n'osa pas me concentrer sur eux mais sur l'écran où visiblement, les choses se calmaient. Les cris, bien que toujours présents, étaient devenus indépendants. Ils ne cessèrent jamais. Nous venions de franchir un cap techniquement hallucinant dans le réalisme. Impossible, pour l'époque, d'atteindre un tel degré de perfection. J'avais l'intime impression qu'il s'agissait plus d'un photo-montage que de notre jeu vidéo. Je vais vous avouer qu'au bout d'un moment, on atteint le paroxysme de l'horreur. Lorsqu'on y parvient, impossible d'aller plus loin mais impossible de l'oublier. Vous êtes marqué à vie.

J'ai longtemps hésité à vous raconter tout ça mais puisque j'y suis, autant me lancer dans cette folie. Le jeu a totalement perdu sa virtualité et je me suis retrouvé plongé dedans en tant que héros principal. Je me déplaçais à ma guise dans cette coquille. Les cris persistants étaient toujours aussi tenaces bien que réduits à une forme de bourdonnement dans mon crâne. Des images de meurtres et de tortures agrémentaient désormais cette salle autrefois vide. Je pu y voir un homme dont le haut du corps avait été dépecé puis transpercé de part en part. Il gisait dans un flot de sang bizarrement animé. A côté, il y avait une jeune femme assise sur une banquette de métro. Son corps, jambes croisées et mains sur les cuisses, n'inspirait aucune crainte. En revanche, sa tête avait été tranchée et son sang dégoulinait lentement sur le fauteuil. Cette même tête siégeait sur la banquette voisine, son visage définissait le terme horreur avec zèle. À ma grande surprise, une giclée manqua de m'asperger. L'image suivante me plongea au sein d'un carnage sanglant où des corps mutilés s'entassaient dans une poubelle anonyme d'une grande rue américaine. Ces photos n'étaient pas seulement réalistes, elles étaient réelles. Aussi, tout à coup, la coquille se brisa et laissa entrer une terrifiante lumière noire totalement indescriptible. Cette chose qui entrait mangeait littéralement la lumière à la manière d'un trou noir. Je fus subitement aspiré hors de mon corps dans un flot de sang auquel je tournais le dos. J'y fus réinjecté avec autant de gerbes sanglantes à l'allée. Nul doute que je devais être en piteux état. Le noir me submergeait totalement et pourtant, je pouvais me voir comme si je me trouvais sous un lampadaire. Pas d'ombre, du sang et les ténèbres environnants; un programme enivrant. J'eus l'occasion de me contempler dans le reflet d'une tâche d'hémoglobine. Mes yeux étaient extirpés de leurs orbites et un liquide noir impossible à identifier semblait se dégager de ma bouche aux lèvres bleutées. La joue gauche n'était plus qu'un sombre trou duquel s'écoulait également le fluide putride. Je devins hilare, peut être même fou. Nous sortîmes tous de la conférence dans un silence de mort. Je n'entendis plus jamais parler de ce jeu jusqu'à aujourd'hui, jour où je dicte ce message. Puisque la folie me tient, je vais vous faire l'honneur d'en savoir plus :

Mon nom est Ambremort, je vis à Paris et je suis aveugle. Je me suis crevé les yeux pour ne plus jamais revoir un tel spectacle de monstruosités. Comment j'ai pu taper ce texte ? En fait, Je n'ai fait que l'énoncer. Ce n'est pas moi qui l'ai noté, c'est eux … On ne se moque pas d'eux impunément !

Rappelez-vous en ! Vous aussi vous serez maudits à la lecture de cette histoire morbide ! Rappelez-vous en ! On se moque d'eux qu'une fois ! Aurez-vous l'audace et la perfidie d'essayer d'attraper mon pompon de marin ? Ils sont tout autours de vous ! Oseriez-vous maintenant ?!

Auteur : Ambremort

Première pasta sur LSD Dream Emulator reçue pour le concours d'Halloween, comme promis, elle a méritée sa place.

Pour le fun : Roger la poupée

Roger, aussi appelé Roger the Doll (Roger la poupée), Roger the Pervert Doll (Roger la poupée pervers), ou Roger the Pedo Doll (Roger la poupée pédophile) ; était une poupée qui appartenait autrefois à Jean-Eudes De la marée noire, un peintre et auteur de Key West en Floride.

Jean-Eudes l'a reçu en 1904 par un clown qui, d'après la légende, connaissait Bill le bègue et un certain George et ne se plaisait pas au sein de la famille. Peu après, il devint clair que quelque chose n'allait pas avec la poupée. Les parents de Jean-Eudes disaient que Jean-Eudes touchait parfois sa poupée à l'endroit intime et qu'elle semblait lui répondre joyeusement. Bien qu'ils pensaient que c'était Jean-Eudes qui répondait avec sa propre voix changée, ils ont cru plus tard que la poupée lui répondait réellement.

Les voisins disaient avoir aperçu la poupée bouger de fenêtre en fenêtre quand la famille était de sortie. La famille De la marée noire juraient que parfois la poupée disait " Coucou ! Tu veux voir ma b*** ? " et qu'ils l'auraient vu du coin de l'oeil courir d'une salle à l'autre. Une nuit, Jean-Eudes aurait hurlé, et quand ses parents ont couru à sa chambre, ils auraient vu les meubles renversés et Jean-Eudes, tout nu, dans son lit, terrifié, leur criant "Ce n'est pas moi ! C'est Roger qui a fait ça !". En outre, des invités ont juré avoir vu l'expression faciale de Roger changer devant leurs yeux.

Quand Jean-Eudes mourut en 1974, la poupée est restée dans le grenier jusqu'au jour où la maison fut rachetée. La nouvelle famille avait une fille de 10 ans qui devint la nouvelle propriétaire de Roger. Ce ne fut pas long avant que la fille commence à crier certaines nuits, disant que Roger avait bougé et même essayé de lui toucher les fesses à de multiples occasions. Plus de 30 ans plus tard, elle continue de dire que la poupée était vivante et qu'elle voulait la violer.

La poupée déménage annuellement du Old Post Office and Customhouse en Octobre, et les employés du musée disent que d'étranges phénomènes surviennent durant cette période.

Les individus qui désirent voir Roger au Fort East Martello Museum et prendre une photo de lui, ils doivent, d'après la légende, demander poliment à la poupée, et si elle refuse (en souriant sournoisement) et que l'individu prend quand même la photo, alors la poupée lance une malédiction sur lui et sa famille.
Auteur : Rob Nukem

Parodie de la pasta " Robert la poupée " que j'ai imaginé avec un de mes Private Joke concernant le prénom Roger et qui rend hommage au mème français tiré d'une émission de Complément d'enquête, à la seconde Interview à la con de Patrick Saucisse Jaune (De la marée noire étant le nom de famille d'un des protagonistes nommé Jean-Edouard qui intervient dans la fameuse interview à la con.), à " Ça " de Stephen King (Le clown, Bill le bègue et George.) ainsi qu'à Angel-chan concernant un Running Gag. (Cf : Le touché de fesses via la commande " /me " sur la CB (Chatbox) du forum Bribes Perdues ou sur MSN.)

dimanche 30 octobre 2011

Pour le fun - Joyeux Halloween

Bon, le costume n'est pas
encore au point... N'empêche
que le vieux de la télé, lui,
est bien creepy, lui...
Joyeux Halloween à tous les fans de creepy !!

Pour fêter l'évènement, voici en cadeau un masque smiledog à découper soi-même ! Bien utile si on a pas de costume à se mettre !
(Perso, j'ai pas ce problème, je me suis déguisé en Slenderman cette année, voir photo ci-contre. :p )

Téléchargez le masque ici !

samedi 29 octobre 2011

Resident Evil 4 : Christmas Morning

Je sais pas du tout pourquoi j'écris ça. Je comprend pas pourquoi je m'inflige ça, de replonger en détail dans ces souvenirs horribles.
Je crois que j'ai juste besoin qu'il reste une trace de ça. Que je n'emporte pas cette histoire dans ma tombe. A défaut de l'avoir raconté dans mon entourage, je vais le raconter à des inconnus.
Vous ne me croirez probablement pas, mais sachez que que ça a existé. Que ce genre de chose existe, même si vous préfèrerez que non.

C'était, il y a genre un an. Je cherchais sur internet des roms de jeux Wii sur des forums anglophones, quand je suis tombé sur un lien bizarre. Il redirigeait vers un site allemand je crois dont j'ai heureusement oublié le nom, et proposais ce qui semblait être des hacks de jeux pour Wii crackés. Ça m'avait l'air pas mal. Je m'en suis téléchargé une dizaine, que j'ai gravé sur un CD pour y jouer avec ma Wii.
L'ensemble était assez marrant, bien que je ne comprenne rien aux textes. Il y avait un Super Mario Galaxy hardcore où il y avait dix fois plus d'ennemies que dans le jeu original, un hack de Super Smash Bros Brawl avec des niveaux inédits et d'autres hacks un peu foireux. Bref, des trucs très classiques. Puis j'ai essayé un hack intitulé "residentevil4: Chrismas morning", un hack apparemment assez récent selon la date.

Le nom, "chrismas morning" était un peu bizarre, mais pas plus que les noms d'autres hacks. Je m'attendais à trouver un hack un peu naze d'une maison avec des décorations de Noël et des centaines de zombies. Il n'y avait pas de description sur le site, et puis, de toute façon, j'aurais rien compris( c'était un site allemand je vous rappelle). Mais le nom en anglais me faisait penser à un hack en anglais, l'un des seuls du site. C'est pour ça que je l'avais téléchargé. Bordel, si j'avais su.

Je lançait le jeu, donc. Apparemment, pas de changements à l'écran titre. Même musique, même écran, mêmes icônes. Même en lançant le jeu, les mêmes cinématiques sortaient. Je commençais à penser que ce hack était une blague débile, à mesure que le jeu se déroulait, sans aucun changement avec le jeu original. Même après toutes les cinématiques d'intro, pas de changement, au détail près que je n'avais rien dans mon inventaire, mis à part un pistolet et une seule balle. Je prend donc en main le jeu, vais parler au chauffeur qui nous envoie chier, comme d'hab, et rentre donc finalement dans la maison où l'on rencontre normalement le premier zombie après une animation. Ben là, pas d'animation, pas de zombie. La maison est vide. Même le placard censé être remplis de crânes humains n'y est pas, remplacé par une bête texture marron. Je vais pour sortir, mais bizarrement, je n'y arrive pas. L'animation d'ouverture de porte ne se joue même pas. Je vais voir à l'étage si je peux pas sauter par la fenêtre. Non plus. "Un piège à con" j'ai pensé de suite.

Avant d'éteindre ma console, j'ai pensé à vérifier dans tout les coins pour voir si il y avait quand même un truc. A un moment, j'inspecte en détail la texture marron qui remplace le placard, et je me rend compte qu'il y a une icône action qui s'affiche. J'exécute. Bizarrement, ça joue une animation d'ouverture de porte. Je traverse cette texture étrange, et arrive en haut d'un escalier qui mène apparemment à une cave.Je le descendis et arriva dans une cave assez glauque, mais assez mal faite aussi. Les textures étaient bizarrement étirés, et elle était un peu éclairé malgré l'absence de source de lumière. Il n'y a rien dans cette cave, mis à par des morceaux de zombies éparpillés sur le sol baignant dans une quantité incroyable de sang et, pendu au mur opposé, des scies et des haches rouillés. En s'y approchant, une nouvelle icône action est apparu. Mon cœur s'emballa d'excitation. Enfin ça commençait. Je cliqua donc. Et là, Leon braqua son pistolet sur sa tempe et se tira une balle dans la tête.

J'ai été surpris de la rapidité de l'action, mais aussi extrêmement choqué. Le héros se tuait lui même ? C'était ça le but de ce hack ? Et c'était pas fini parce que l'animation de game over ne se jouait pas. La caméra restait juste sur le cadavre de Leon, à terre, gisant dans une mare de sang. J'essayai d'appuyer sur tout les bouton pour essayer de faire une réaction, mais rien ne se passait. Au bout d'un moment l'écran vira au noir et la musique de game over se joua, mais très rapidement et en boucle, de manière assez agaçante, il faut dire. Puis, avant même que l'on me demande de continuer ou non, je suis réapparu au milieu d'une nouvelle map, custom apparemment. C'était un long couloir aux murs nu, de couleur grise uni. Leon avait la santé au plus bas, et encore rien d'autre dans son inventaire qu'un pistolet avec une seule balle. Je commença a parcourir le couloir, et je me rendis rapidement compte que quelque chose était écrit sur les murs. D'abord très rare, puis de plus en plus jusqu'à se chevaucher, c'était juste un nom écrit en Comic sans MS rouge sang, "Christian".

Le jeu commençait à devenir vraiment malsain. J'avais envi de continuer, mais je me sentais de plus en plus mal à l'aise. Le couloir était de plus en plus sombre, et le nom de Christian commençait à recouvrir intégralement les murs.
Puis, tout à coup, de nouveau une surface marron avec l'icône action.

J'avais envie d'arrêter, j'aurais dû arrêter. Pourtant, j'ai appuyé sur action. Je voulais voir, coute que coute. Aller jusqu'au bout pour comprendre tout ce bordel.

L'écran vira au noir, avec encore la musique de game over en boucle. Mais là, ce fut différent. L'image resta noire presque une minute, puis un texte apparut, écrit en Comic Sans MS, encore : "25 december 2009, Chrismas morning". La chose la plus malsaine qu'on puisse voir dans ces circonstances apparut : Des photos d'un petit garçon blond de six ans apparut. Il était à côté d'un sapin de Noel, au milieu d'un tas impressionnant de cadeaux. Plusieurs autres images se succédaient. Il ouvrait ses cadeaux avec un air émerveillé, jouaient avec, faisait de grand sourire à la personne qui prenait les photos. C'était très dérangeant, mais je n'avais encore rien vu :au bout d'un moment, je me suis mis à regarder un peu la pièce dans laquelle il était. C'était très sombre à cause du contraste, mais il y avait quelque chose de bizarre. On aurait dit une cave...
Encore une autre image. Maintenant on voit clairement la salle. Des vielles scies rouillés sont pendus au mur. Du sang séchés sur le mur, une quantité incroyable, dégoulinant sur le sol, une quantité incroyable, à peine à une mètre du petit garçon qui ne s'apercevait de rien.

J'étais seul chez moi, et heureusement d'ailleurs. Comme ça personne ne m'a entendu pousser des cris d'horreur. Bien avant que ça se passe, je savais qu'est ce qu'il allait se passer. Et pourtant j'ai regardé.
J'ai pas envie d'en parler, j'ai pas du tout envie de vous décrire ça. C'était... c'était horrible. Les images se succédaient à une très grande vitesse, entrecoupés de flashs. J'avais presque l'impression d'entendre ce pauvre petit garçon hurler. Ça allait de plus en plus vite, presque comme une vidéo saccadé. Les hurlements... ils étaient dans ma tête ou dehors ? De plus en plus fort, toujours plus fort...

J'ai donné un coup de pied dans ma Wii. Elle a volé contre le mur et s'est explosé en mille morceaux. Puis je me suis écroulé sur mon fauteuil, haletant, en regardant l'écran noir de ma télé. Je suis resté comme ça pendant une demi heure.
Je n'arriva pas à dormir, cette nuit là. Et les autres nuits encore. Même si le CD était très abimé, je l'ai brulé, pour qu'il n'en reste rien. Je sais que c'est con de faire ça, mais j'en avait besoin. Je suis retourné sur le site allemand où j'avais trouvé les hack. Je me suis rendu compte que à part les fichiers proposés par l'auteur de chrismas morning, les autres fichiers datent d'il y a deux ou trois ans. Comment j'ai pas pu voir ça... Bien sûr, ce type peut poster ces saloperies comme il veut sans qu'un modérateur s'en rende compte. Et on peut dire qu'il en a posté des saloperies: Birthday of Max, happy sunday, TV movie night, ect... Tout ça me dégoute. J'ai essayé de signaler ça, mais je sais pas si ça portera ces fruits.
Et puis de toute façon, pour quoi faire ? Faire taire tout les hurlements que j'entends dès que je ferme l'œil? Arrêter de voir sans cesse cet enfant sourire à l'appareil photo, juste avant de se faire tuer ? Arriver de nouveau à dormir ou manger normalement ? Vaudrait mieux que je me tire une balle dans la tête de suite... Comme dans le jeu...

Au cas où cela se passerait comme ça, il existera au moins quelque chose pour comprendre mon acte, même si personne ne prendra ça au sérieux...

Alex D.
Auteur : Le toulousaing

lundi 17 octobre 2011

JPN1000 et Magibon Project

Pour expliquer comment j'ai découvert tout ça, cela remonte aux alentours de mai, en parcourant un forum, j'ai trouvé un topic parlant d'une vidéo Creepy sur Youtube qui n'est autre qu'un assemblage de scènes du film Begotten dont l'uploadeur, JPN1000, l'a surnommé " ANITIBIL " (LIBITINA dans le bon sens et Libitina serait une sorte de déesse des funérailles d'après Wikipédia.), en parcourant sa chaîne Youtube, je découvre d'autres vidéos ayant aucun lien direct entre elles à part un titre inversé qui donnent un mot, apparemment, en latin...

On plonge de plus en plus vers le côté malsain, oppressant et, parfois, gore à chaque nouvelle vidéo (La dernière uploadée en juillet - août se nomme " OURROC " qui montre une espèce d'E.T, un corps humain décapité ayant un parasite qui prend le contrôle, ect...) mais ça ne s'arrête pas qu'aux vidéos.

En fouillant sa chaîne, il y avait un lien qui conduisant vers un site étrange nommé " Dead Drop " qui demandait un login et deux MDP, un peu comme les sites pour des ARG mais il se trouve que ce n'était pas un ARG mais bel et bien un site au contenu mystérieux, presque aucun indice le concernant à part le code source qui avait un code portant l'extension " Charon " puis, au bout d'une semaine, le site a disparu totalement du net, menant vers une page d'erreur.

JPN1000 remplace vite le lien vers un site nommé " Magibon Project " qui contient trois vidéos en SWF où un gars portant un masque à gaz et qui semble mal au point semble fantasmer sur Magibon, une fille très connue sur Youtube et encore une fois, il enlève le lien au bout d'une semaine et il impose un délai allant de 2 - 3 mois pour uploader une nouvelle vidéo dont la prochaine sera peut être uploader vers novembre...

Voici quelques unes de ses vidéos (ANITIBIL et OURROC n'y sont pas vu leur contenu qui risque d'envoyer le site aux oubliettes et peut choquer les âmes sensibles ainsi que les mineurs.) sans oublier un screen du site Dead Drop.












Chaîne Youtube de JPN1000

Dead Drop (Lien mort)
Magibon Project

dimanche 16 octobre 2011

C'était un Mercredi après midi...

C'était un mercredi après midi.
Le truc c'est que j'ai 5 heures de trou entre deux cours.
Et je fais mes études dans un bac pro qui se trouvait uniquement dans une petite ville à une demi-heure de train de chez moi.
Concrètement, pendant 5 heures moi et mes amis tuons le temps comme on peut dans une petite ville.
D'habitude on est à 5, mais là, entre une fille qui part chez son mec, un pote dans l'autre groupe qui a cours exceptionnellement, une qui doit allez chercher je ne sais plus quoi ...
Bref, on s'est retrouvé à deux.

Moi et une fille, notre coutume le mercredi après midi, c'est de bédave durant ce trou.
Pendant qu'on fumait, même si on se marrait bien, et je peux vous promettre que c'était bien le cas, j'ai eu ce qu'on appelle dans le métier un moment d'inexistence.
C'est quand on s'encre dans ses pensées à tel point d'oublier la réalité.
Ca peut arriver sans rien prendre et ca le fait souvent, vous n’existez plus dans ce monde ou bien l’inverse ce monde n’existe plus, qu’importe, plus rien ne semble réel et vous n’êtes plus que le spectateur impuissant d’une absurde comédie grotesque.

Je pense que si j'avais rien fumé ca aurait était peut-être un signe, mais sur le coup c'était normal vu le joint.

Une heure plus tard, le ciel était bien gris, mais la fille devait surtout aller voir son mec.
Donc je l'accompagne sur un bout de chemin pour au final me retrouver seul, seul non, une averse m'accompagnait.

Bon pas de panique je me dis, je vais à la gare m'habiter en écoutant de la musique.
Mais au lieu que le temps passe vite ou que je me sente tout simplement "bien".
Il y avait quelque chose de très lourd dans l'air, même s'il pleuvait l'air était irrespirable j'avais l'impression.
Je me disais "T'es défoncé, laisse" mais dès que la pluie s'arrêta, je décidai tout de même d'aller me caller dans le parc.
Je dois reconnaitre que le parc, c'est plus ou moins un grand rond avec des arbres.
J'ai réussi à faire deux tours avant de m'y perdre.
Je tiens à dire qu'au milieu il y avait un groupe de fille debout et immobile.
Mais c'était vraiment particulier.
Le parc prenait une allure de caricature grotesque de galerie d'art.

Le ciel gris n'était plus tout à fait ce qu'on peut appeler "le ciel du nord"
Les nuages formaient un étrange balais, j'aurais voir juré du van gogh.



Les arbres quant à eux mimaient plus où moins leurs fonctions d'arbre avec une allure surréaliste de tableau de dali.


Au début je me disais "pour un étudiant en art dans un tel état, c'est normal".
Ouais enfin jusqu'à ce que je découvre une allée tranquille cerclée d'arbre où j'ai pu uriner tranquillement.
En en sortant, la réalité semblait plus réelle, j'entamais un troisième tour du parc quand tout à coup.
Jetant par hasard un coup d'œil au milieu du parc, étant assez proche du groupe de fille debout, j'ai pu voir plus ou moins ...

Et ce groupe de fille, je pu constater qu'elles formaient un cercle parfait, bien au milieu du parc.
Elles ne bougeaient que leur bras pour faire des signes étranges.
Je continuais mon tour prudent, petite allée couverte d'arbre, Super j'étais à l’abri de leur ronde démoniaque.
Il y avait un trou dans la verdure, jetant un œil, encore plus près d'elle, je puis constater qu'elles étaient toutes en noir.

Damned ! Des sorcières !
Comment ai-je pu être défoncé au point de ne pas voir ça, j’étais terrifié, comment ai-je pu être aussi prêt de tel monstre sans m’en rendre compte. …
Je suis tout bonnement parti en courant.

Quand tout d'un coup, je me suis réveillé sur in banc à coté du parc, plus ou moins 5 minutes plus tard d'après ma montre … ou peut-être avais-je rêvé.
Avec le vague souvenir d'être venu sur le banc mais plus rien.
Surement un moment de non existence après l'effort ... j'espère

Ensuite j'ai sortis une canette d'ice tea, je bois une petite gorgée, je la pose, je souffle un coup.
Une guêpe vient se poser sur la canette, pour au final y rentrer.
... Ciel, les sorcières m'envoient leurs sbires !
Je me lève donc pour retourner à la gare en courant.
Une fois posé, plus de poids étrange ou d'impression malsaine.
Ayant échappé du terrible rituel des sorcières, ma vie reprenait son cours normal.

Auteur : South

mardi 11 octobre 2011

Robert la poupée maudite (Robert the Doll)

Robert, aussi appelé Robert the Doll (Robert la poupée), Robert the Haunted Doll (Robert la poupée hantée), ou Robert the Devil Doll (Robert la poupée du diable) ; était une poupée qui appartenait autrefois à Robert Eugene Otto, un peintre et auteur de Key West en Floride.

Eugene l'a reçu en 1904 par un serviteur africain qui, d'après la légende, connaissait la magie noire et le vaudou et ne se plaisait pas au sein de la famille. Peu après, il devint clair que quelque chose n'allait pas avec la poupée. Les parents d'Eugene disaient qu'Eugene parlait parfois à sa poupée et qu'elle semblait lui répondre. Bien qu'ils pensaient que c'était Eugene qui répondait avec sa propre voix changée, ils ont cru plus tard que la poupée lui répondait réellement.

Les voisins disaient avoir aperçu la poupée bouger de fenêtre en fenêtre quand la famille était de sortie. La famille Otto juraient que parfois la poupée faisait un terrible rire et qu'ils l'auraient vu du coin de l'oeil courir d'une salle à l'autre. Une nuit, Eugene aurait hurlé, et quand ses parents ont couru à sa chambre, ils auraient vu les meubles renversés et Eugene dans son lit, terrifié, leur criant "Ce n'est pas moi ! C'est Robert qui a fait ça !". En outre, des invités ont juré avoir vu l'expression faciale de Robert changer devant leurs yeux.

Quand Eugene mourut en 1974, la poupée est restée dans le grenier jusqu'au jour où la maison fut rachetée. La nouvelle famille avait une fille de 10 ans qui devint la nouvelle propriétaire de Robert. Ce ne fut pas long avant que la fille commence à crier certaines nuits, disant que Robert avait bougé et même essayé de l'attaquer à de multiples occasions. Plus de 30 ans plus tard, elle continue de dire que la poupée était vivante et qu'elle voulait la tuer.

La poupée déménage annuellement du Old Post Office and Customhouse en Octobre, et les employés du musée disent que d'étranges phénomènes surviennent durant cette période.

Les individus qui désirent voir Robert au Fort East Martello Museum et prendre une photo de lui, ils doivent, d'après la légende, demander poliment à la poupée, et si elle refuse (en bougeant sa tête sur un côté) et que l'individu prend quand même la photo, alors la poupée lance une malédiction sur lui et sa famille.


Histoire vraie. Cette légende est notamment celle qui a inspiré la série des Chucky.
Source ici.

Site officiel de Robert la poupée ici.

lundi 26 septembre 2011

Ténèbres

Paul était levé depuis environ deux heures. Il était assis sur son lit, en train de reflechir. Il n’avait pas beaucoup de temps. Il lui fallait agir, et vite. Il se leva, prit l’objet qui lui paraissait le plus contondant dans sa chambre (ici, un grand bâton en bois) et il ouvrit la porte de sa chambre.

Les ténèbres régnaient dans sa maison. Il n’y avait pas un bruit. Il avançait dans le couloir, tout en restant sur ses gardes. Soudain, il se retourna. Il lui semblait avoir entendu un rire. Il continua d’avancer vers le fond du couloir. Pendant un long moment il avançait. Long comme une demi-heure, là ou trente secondes suffisent d’habitude.
Enfin, il arriva au bout. Il y avait un escalier, qui descendait. Paul n’osait pas descendre. Il avait déjà eu énormément de problèmes avec les escaliers. Il s’engagea sur la première marche, doucement. Puis sur la deuxième. Doucement mais surement, il prenait son rythme. Au bout d’un moment, il s’arrêta, essoufflé. Il n’était pas très sportif. Il s’assit cinq minutes sur une marche. Il réfléchit. Il se demanda où il était. Pourquoi ça lui arrivait à lui, et pas à quelqu’un qui le méritait. A moins qu’il le mérita, d’une manière ou d’une autre. Il regarda autour de lui. Il n’y avait pas de lumière, mais on voyait les marches de l’escalier, malgré les ténèbres.

Paul se releva, et continua sa “route”. Au bout d’un moment, il finit par arriver au bout de l’escalier : C’était un mur. Un simple mur. Avec un texte écrit dessus :
“Ne t’inquiète pas
Bouge donc de la lumière vers les ténèbres
Pas la peine de t’inquiéter”

Paul trouva tout de suite le message caché. Il aimait bien ce genre de trucs. Il resta droit comme un piquet pendant longtemps, encore, et soudain, tout disparut. Il ne restait que lui. Il ne savait pas sur quoi il était, mais c’était désagréable. Il se risqua un petit pas devant lui : Rien ne se passait. Il continua d’avancer, tout droit, dans ces ténèbres. Il avait chaud. Très chaud. Il s’arrêta : Devant lui, une personne. Qui lui ressemblait comme deux gouttes d’eau. Comme un miroir. Il leva la main droite : Le reflet leva la main droite.
Soudain, Paul retourna sur ses pas et courut. Comment son reflet, alors qu’il levait la main droite, ne levait pas la main gauche, comme tout bon miroir qui se respecte? Il trébucha et tomba. Il ne tomba pas sur le sol, non, mais il tomba comme s’il tombait d’un immeuble : Dans le vide.

Finalement, il atterrit dans sa chambre. Le soleil venait de se lever. Il avait dans ses mains poisseuses son carnet et son stylo. Il les reposa sur son lit, et ouvrit la porte pour aller dans la salle de bain se doucher. Une bonne douche chaude. Il resta sous la douche un bon moment, quand l’eau prit une couleur bizarre. Elle virait au rouge.
Derrière le rideau, une créature lui ressemblant comme deux gouttes d’eau avait transpercé le rideau de douche avec ses griffes. Il montra son hideux visage à Paul : Bien qu’ils furent quasiment les “mêmes”, il avait des cornes, et une peau plus sombre. Ainsi que des yeux totalement noirs.

Noirs comme les ténèbres les plus sombres.
Auteur : Conan3D

Lien d'origine de la pasta ici.

Nuit sans lune

Je m'appelle Serge, j'aimerai vous raconter une histoire fameuse dans ma famille, qui s'est déroulée il y a près de trente ans.
A l'époque, j'avais 11 ans, et j'étais en vacances chez mes grands-parents, avec ma petite soeur Cathy et mon cousin Pierre, qui avait 24 ans à l'époque.
Ils habitaient à la campagne, très loin des grandes villes et de l'agitation.
J'aimais beaucoup les longues promenades jusqu'à la tombée de la nuit à travers les champs avec mon cousin, et Cathy passait ses journées à chasser toutes sortes d'insectes, à l'exception des araignées qu'elle avait en horreur (ce qui était compréhensible à 8 ans).
Bref, on passait de super moments.
Le soir, on restait tous à l'intérieur et on faisait un jeu de société; certains soirs, les soirs de pleine lune parce qu'on y voyait, on laissait les volets du salon ouverts, et on entendait parfois des crapauds qui passaient dans le jardin entourant la maison.

Seulement toute cette période formidable de notre jeunesse s'est arrêtée d'un coup net, un soir du mois de novembre, pendant les vacances de la toussaint.

C'était une nuit sans lune, et on avait l'interdiction formelle de sortir, à cause des éventuels serpents et autre dangerosités qu'on ne pourrait pas voir; la campagne c'est très différent de la ville, là-bas quand il fait nuit noire, on ne distingue rien, absolument rien.
Si on ouvrait la porte d'entrée, on se demandait si c'était la lumière de l'entrée qui pénétrait difficilement à l'extérieur, ou bien la nuit noire et brumeuse qui peinait à entrer dans la demeure.

Ce soir-là, on faisait une partie de monopoly (l'éternel), sauf Pierre qui s'en était lassé, quand un bruit sourd jeta une pause glaciale sur la partie.
Grand-père crut identifier un oiseau mort qui se serait écrasé sur le toit.
La partie reprit donc, mais il y eut un nouveau choc, toujours aussi sourd et qui aurait presque fait vibrer les cadres du salon.
Pierre, excedé, décida d'aller jeter un oeil dans le grenier. Il en avait du courage, et moi et ma soeur on l'admirait beaucoup, parce que je peux vous assurer que jamais nous n'aurions eu le courage de monter les hautes marches menant au grenier sans lumière. Il prit une lampe de poche et monta les marches une à une. Le grincement lourd accompagnant sa progression suffisait déjà à nous glacer le sang. Il arriva au grenier, on pouvait l'entendre marcher au-dessus de la chambre d'amis.

Là, un troisième coup, moins puissant mais plus proche que les précédents. Ca ressemblait à un coup de pelle sur de la tôle ondulée...
Grand-mère commençait sérieusement à s'inquiéter, et s'approcha des escaliers du grenier pour mieux appeler le cousin.

Il ne répondit qu'au troisième ou quatrième appel, en demandant ce qu'il se passait.

"Comment, tu n'as pas entendu??"
"Entendu quoi?"
"Mais qu'est-ce qu'il se passe ici...?"

Il était dans le grenier, mais n'avait même pas entendu le troisième choc; Quand soudain un quatrième coup se fit entendre, et c'est à partir de là que grand-mère décida qu'il valait mieux appeler la gendarmerie.
Grand-père, lui, déclara qu'il devait s'agir d'une plus grosse bête, qu'il allait sortir pour aller voir ce qu'il en était. Il descendit à la cave pour aller chercher la lampe-tempête, et sortit avec Pierre, qui tenait le fusil.

Au bout de dix minutes, sans nouvelles, grand-mère se résolut à décrocher le téléphone, au moins pour appeler nos parents et avoir leur avis, au mieux pour appeler la gendarmerie.
Mais il n'y avait aucune tonalité.
C'étaient nous les plus jeunes, mais on a bien dû commencer à essayer de la rassurer à partir de là.
Elle devint incontrôlable et nous emmena dans leur chambre, pour s'enfermer à double tour, au moment où retentit un nouveau choc, toujours plus puissant, toujours plus troublant dans le silence si profond de la campagne. Nous n'avions pas de voisins à proximité, les plus proches étant à plusieurs centaines de mètres, aussi personne ne pouvait nous entendre crier.

Enfermés dans la chambre, nous attendions avec anxiété le prochain coup, quand nous fûmes surpris par une détonation bien plus forte: un coup de fusil.
Grand-mère hurla et s'évanouit. Cathy se mit à pleurer, et moi je n'en menais pas large...
On attendit plusieurs minutes, jusqu'à entendre s'agiter la porte d'entrée. Grand-mère reprenait doucement ses esprits, mais refusa catégoriquement de sortir de la chambre. Après tout, moi je me disais que c'était peut-être Pierre ou grand-père qui essayait de rentrer et qu'on avait encore oublié les clés sur la serrure, donc je suis sorti, contre l'avis de grand-mère, pour aller ouvrir.

Arrivé devant la porte, je m'arrête.
C'est stupide, mais dans la situation, j'avais quand même un doute.
Je remercie le ciel tous les jours de n'avoir pas ouvert précipitamment.
J'ai crié à travers la porte pour savoir qui appuyait lentement sur la poignée.
J'ai demandé plusieurs fois, mais je n'ai pas eu de réponse.

Alors j'ai commence à faire marche arrière, à reculons, en regardant fixement la porte qui s'agitait de plus en plus bruyamment.

Et là, coupure. Plus de courant, plus de lumière, le noir.
Le noir total, pas un trait de lumière, pas un reflet, rien que le noir à en devenir aveugle.
Et surtout, plus un bruit. Je crois que j'aurai préféré entendre la porte se faire forcer plutôt que de subir un silence aussi pesant.
J'ai commencé à chercher à revenir à la chambre à tâtons, quand l'inespéré arriva:
je vis la porte au fond du couloir s'ouvrir, et de la lumière s'échapper de la pièce.
Mais c'est dans un hurlement paniqué voire hystérique que grand-mère en sortit, portant Cathy dans ses bras. La lumière, je ne l'avais pas remarqué tout de suite, semblait danser, et les poursuivre.
En m'approchant, j'ai finit par comprendre ce qu'il se passait: elle avait essayé d'allumer des bougies, mais dans le noir avait finit par mettre le feu au lit, qui se consumait rapidement sous les flammes qui gagnaient en hauteur et en intensité à une allure impressionnante.

On s'est réfugié dans la cuisine, guidés par un simple briquet.
On n'osait plus ni sortir, ni rester, on était entre les flammes de l'enfer de la maison qui commençait à s'incendier sérieusement, et le froid glacial de la mort qui nous attendait à l'extérieur.
Finalement, on a prix des couteaux à la cuisine et on s'est réfugiés au sous-sol.
Il n'était pas situé exactement sous la maison, mais légèrement plus au nord, aussi on s'y sentait plus à l'abri.

La cave avait son propre groupe électrogène, qui servait d'ordinaire à alimenter les machines de bricolage de grand-père.
On était recroquevillés là, au fond de la cave, sentant passer ça et là quelques cafards curieux, à attendre je ne sais quelle solution.

La fenêtre qui ornait le haut du mur du fond de la cave explosa sous le choc d'une barre métallique noire.
Le briquet manqua de gaz, et on commença à hurler d'une terreur sans nom.
Par chance, c'était Pierre. Il avait vu les flammes de dehors et avait entreprit de briser la vitre pour nous sortir de là.

Ensuite, on a couru jusqu'à arriver chez un voisin, à travers une campagne d'ordinaire si chaleureuse mais cette nuit d'une noirceur létale.

On a tambouriné à la porte jusqu'à ce qu'il nous ouvre, et on a attendu là.
Quand les gendarmes sont arrivés à l'aube, avec les pompiers, on nous a apprit la découverte du corps de grand-père, retrouvé à moitié enterré dans le champs derrière la maison.

Une fois dehors, Pierre et lui avaient été séparé quand une sorte de bête massive les avait attaqué, ça aurait pu être un sanglier d'après la description de Pierre, mais d'une taille peu commune. C'était lui qui avait tiré le coup de feu, abattant grand-père d'une décharge en pleine tête, à plus de cent mètres de distance. Une balle perdue n'est pas perdue pour tout le monde.

On n'a jamais su pourquoi on avait retrouvé notre grand-père à moitié enterré dans une sorte de trou qui n'était pas là l'après-midi même.
On n'a jamais su non plus ce qui avait attaqué la maison et pourquoi nous avions été coupé du monde toute la nuit.
Mais il y a une chose qu'on n'oublierait jamais: c'était la taille des griffures sur la porte d'entrée.

Auteur : Cyrix

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Du coin de l'oeil

Vous l'avez certainement déjà aperçu.

Il s'agit d'une ombre, volatile et intangible.
Toutes les cultures font référence aux démons de la nuit,
en particulier à une peur - jugée irrationnelle - du noir, de l'obscurité, de l'inconnu.
Les figures démoniaques maîtres de la pénombre ont toujours été associées à la notion de mort, de destruction, de peine infinie.

Les peuples animistes, percevant une âme dans chaque élément du monde qui nous entoure, interdisent pour certains toute sortie de nuit.
Dans la mythologie perse, Ahriman était à la fois démon de l'obscurité et reflet de la mort.
Et dans la plupart des religions, la noirceur est associée au mal le plus profond.

Aussi est-il légitime de se poser la question: Pourquoi?

Nous tous, connaissons cette peur inscrite dans nos gènes.
Souvenez-vous de vos nuits de terreur, agrippé à la couverture, à n'oser ni bouger ni respirer,
de peur qu'une haine sans nom vienne s'emparer de votre âme...

Vous connaissez parfaitement cette sensation, que mère nature a délibérément gravée en nous,
quand vous regardez au dehors un soir de nuit noire et que vous n'y voyez que les reflets les plus sombres de votre imagination...
Qui peut savoir ce qu'il se passe dans les ténèbres?

Il s'agit d'une entité faite de rêves brisés, d'amours déchus, de tortures atroces et de crimes inavoués.
Il prolifère dans le néant, à l'abri du regard des hommes, et chaque soir se prépare à conquérir à nouveau ce qui fut jadis son royaume des ténèbres.

Vous le sentez, vous savez quand il est là.
Quand vous percevez une respiration près de vous, sans pour autant la sentir, que vous vous savez observé, qu'une forêt devient silencieuse ou que vous êtes coupé du monde, il est là.
Vous n'ignorez pas son désir ardent de vous voir quitter vos draps pour vous enfoncer seul dans la nuit noire, pour s'emparer de votre âme et vous conduire à une terreur infinie.
Une peur telle que votre cœur ne saurait la supporter, voyant le visage déformé par toute la douleur humaine qu'il a absorbé et engendré.
Il est là, ses dents acérées, couvrant une bouche sans cesse teintée de sang, sur un visage aveugle dont les orbites vides semblent vous fixer. Il ne parle jamais, ne murmure point mais quand il hurle, vous savez que c'est la fin.

C'est le destin de l'Homme d'affronter sans cesse les ténèbres, de repousser les limites de l'inconnu qu'il redoute tant, mais rares sont ceux qui savent éviter la peur.

Cette peur qu'il contrôle, et qui vous envahit tout entier, tout votre amour, vos sensations agréables se gèlent dans votre cerveau, le noir en vous grandit et la raison vous pèse comme un fardeau de seconde en seconde.
Et au bout de la peur, à l'orée du tunnel où il vous conduit, il y a l'oubli. L'oubli de toute l'évolution, l'oubli de toute humanité.

De tels victimes, de tels fous existent, nous entendons les échos de leurs crimes chaque jour qu'il nous est donné.
Et vous savez qu'il est là, qu'il rôde, qu'il guette vos faiblesses et joue avec vos peurs dans vos cauchemars.
Nombreux sont ceux qui prétendent l'avoir capturé sur pellicule photographique, rares sont ceux qui y sont réellement parvenus.
Il est possible en utilisant un système basé sur une feuille d'argent, de capturer son reflet.
Vous l'avez déjà certainement aperçu, du coin de l'œil, une ombre, un mouvement furtif, dans une pièce vide et sombre, sans le moindre bruit auquel vous raccrocher.





Il vous a déjà certainement aperçu.



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jeudi 22 septembre 2011

La Pile de Photos (The Photograph Pile)

Une jeune fille qui revenait de l'école trouva une pile de photos Polaroïd dans un caniveau. Il y en avait vingt en tout, bien scotchées ensemble. Elle les prit, et elle reprit sa route en parcourant les photos. La première photo était celle d'un homme à l'aspect fantômatique sur fond noir, debout mais placé trop loin pour noter les détails. La fille glissa la photo au bas de la pile et regarda la suivante. C'était le même homme qui s'était approché. La fille parcourut les photos un peu plus vite. A chaque photo l'homme semblait se rapprocher et les détails étaient de plus en plus visibles. En arrivant au coin de sa rue, la fille remarqua que l'homme sur les photos semblait la regarder fixement, même si elle penchait les photos. Cela l’effrayait, mais elle continua à voir les photos, une par une. A la dix-neuvième photo, l'homme était si près qu'il remplissait tout le cadre. Son expression était la plus terrifiante que la fille ait jamais vue. En arrivant au parking de sa maison, elle regarda la dernière photo. Cette fois, au lieu d'une image, c'était simplement un mot: “Presque.” Entendant un hurlement, le frère de la fille fonça vers la porte d'entrée et l'ouvrit. Tout ce qu'il vit fut une pile de photos sur le pas de la porte. Celle du dessus semblait être une pâle photo de sa soeur, mais elle était placée trop loin pour en être sûr.
Auteur : Peter L.

Creepypasta originale ici
Adaptation par Max le Fou, Photos ci-dessous par Max le Fou et Jade Sheppard. Ce ne sont pas celles de la pasta mais elles sont dans le même principe ;)


 













Les Traces de Doigts

Vous vous brossez les dents tranquillement dans votre salle de bains quand vous remarquez des traces de doigts sur votre miroir.
Vous prenez alors une serviette pour les enlever. Mais elles ne partent pas.
Après plus profonde inspection, vous avez l'impression que les traces de doigts se trouvent de l'autre côté du miroir...

dimanche 18 septembre 2011

Le Cauchemar de Pingu



Temps de lecture approximatif : 5 minutes


Peu de gens se souviennent de l'épisode de Pingu intitulé à l'origine "Pingu träumt". C'était un épisode où Pingu, le petit pingouin de la série éponyme en stop-motion, fait un simple cauchemar où son igloo s'envole tout seul, où son lit se met à bouger et marcher et où un effrayant morse géant le poursuit en riant. A la fin, Pingu se réveille et sa mère le console alors qu'il est en larmes. Cet épisode a effrayé pas mal de jeunes enfants qui ont eu l'infortune de le regarder. Cependant, l'épisode que l'on peut retrouver officiellement dans la série est en fait la version finale d'un autre épisode qui a été abandonné. Et cet épisode abandonné est bien plus effrayant que celui qu'on connait.

Il est très difficile de se procurer un exemplaire de cet épisode perdu car il n'a été diffusé qu'une seule fois, dans un seul pays : En Tchécoslovaquie, sur la chaine TV Nova à une date inconnue (probablement entre 1998 et 2000). C'est du moins tout ce que j'ai pu récolter comme infos. Jusqu'à un jour où, sur un forum que je fréquentais, un utilisateur qui venait de s'inscrire (sous le nom de CoshonD666) m'a envoyé un MP. Il était écrit en tchèque. Mais j'ai pu avoir une traduction approximative avec Google Translate. Il disait ceci en gros :

Bonjour

J'ai vu dans d'autres forums que vous recherchez un épisode particulier de Pingu. Je pense avoir ce que vous recherchez VHS. Je vis dans la Tchécoslovaquie et j'ai été capable d'enregistrer le jour de la sortie (je ne sais pas quand il a été, mais de toute façon, je). Envoyez-moi votre adresse et je vous envoie. Pas besoin de m'envoyer de l'argent.

++

Apparemment, quelqu'un avait la cassette de l'épisode et voulait me l'envoyer. J'étais surpris, mais bigrement curieux. Je lui envoyai donc mon adresse postale. Malgré tout, je continuai mes recherches. Je ne voulais pas fonder trop d'espoir sur ce MP. Entre-temps, j'ai pu mettre la main sur un divx de l'épisode, le final, celui qu'on trouve partout. C'est vrai que ce morse me met mal à l'aise.. Mais j'ai 25 ans passés et ce genre de choses ne me fait plus peur...

Je reçus la cassette une semaine plus tard à ma grande surprise. Il n'y avait pas d'adresse d'expéditeur mais ça venait bel et bien de là-bas. La cassette n'avait pas d'étiquette mais on avait marqué "PINGU" au blanc correcteur à la place. Mon espoir fit un bond en avant et je fonçai ressortir le magnétoscope du placard et le rebrancha sur la télé en vitesse. Puis je mis la cassette dedans... Le début n'avait que du bruit blanc. j'avançai un petit peu la bande et je vis l'épisode démarrer vers la seconde minute. Je mis play... Le début de l'épisode était comme l'original. Pingu est au lit et sa maman lui lit une histoire normalement, mêmes sons, même musique. C'est lorsque le cauchemar de Pingu commence que les choses différentes commencèrent.

La maison se soulevait comme dans l'autre épisode, mais ça faisait un bruit différent... l'espèce de souffle que faisait la maison était plus bas, plus profond... J'avais l'impression que le son était carrément en Dolby 5.1 (ce qui n'était normalement pas le cas) car j'ai eu l'impression que le bruit se répandait dans toute la pièce... L'igloo s'envole et Pingu se retrouve tout seul dans la neige. Il semble réellement terrifié, beaucoup plus que d'ordinaire. Puis le lit commença à bouger, comme sur l'autre épisode. Mais cette fois, on entendait plus les sons de Pingu. On entendait de nouveau un bruit de vent mais aussi un espèce de murmure. ça ressemblait à la langue que Pingu et ses pairs parlent, mais la prononciation avait un air très sinistre. Trop sinistre pour un cartoon pour enfants.

Les murmures et le vent continuèrent et le vent fut remplacé par une mélodie bizarre. On dirait un morceau de piano joué à l'envers et mal enregistré. Puis au moment où le morse commence à apparaître, j'entends cette fois des pleurs et des gémissements. Ces sons me glaçaient le sang... L'image changeait aussi. Les couleurs semblaient devenir plus ternes. Quand le morse est apparu, la musique s'arrêta progressivement. Soudainement, vers 3min35, lorsque le morse devait soudainement apparaître devant Pingu comme un vulgaire screamer, il apparut, mais l'effet screamer fut bien plus violent que dans l'autre version: Un hurlement horrible et démoniaque à volume super fort alors que le morse avait les yeux rougeoyants et les crocs bien plus pointus que ce que je me souvenais. Ce fut un tel raffut que je sursautai pour de vrai. A son apparition, les hurlements et pleurs reprirent encore plus fort. l'image commença à prendre des teintes plus rouges autour du morse et de Pingu. Quand le morse parla, il dit quelque chose qui ne ressemblait pas au langage du dessin animé. Je ne savais pas en quelle langue c'était (probablement du tchèque) mais c'était un langage réel.

Peu après, il approche sa nageoire vers Pingu. Normalement, dans la version normale, il s'empare du matelas de Pingu pour le manger... Mais à ma grande surprise (ou pas) c'est Pingu qu'il prit entre ses griffes et il le mangea. Pingu faisait d'horribles hurlements d'agonie et du sang giclait alors que le morse le machait. Le sang n'avait pas l'aspect pâte à modeler comme tout dans la série. Il était plutôt réaliste. Trop réaliste. J'étais écoeuré mais je ne pouvais m'empêcher de regarder le reste. Le morse faisait un rire terriblement démoniaque et secouait la tête, puis soudainement, cet enflure de morse se tourne vers...moi... Enfin, vers la caméra, mais ses yeux rougeoyants avaient l'air bien fixés sur moi, comme s'il me voyait en vrai de l'autre côté de l'écran. Il est resté comme ça à me fixer pendant environ une à deux minutes, sans bouger. J'avais l'impression que la bande s'était mise en pause, mais elle tournait bien. Je m'approchai pour faire avance rapide pour voir combien de temps ça allait encore durer, mais alors que mon doigt était sur la touche, le morse s'est approché de la caméra avec ses dents acérées et ensanglantés et avala la "caméra" avec un rugissement horrible et à fort volume qui me fit faire un bond en arrière... Le reste de la bande resta au noir une minute puis une annonce d'émission en tchèque commença à se jouer, puis ça coupa sur du bruit blanc tout le reste de la cassette. L'épisode était fini...

Depuis que j'ai vu cet épisode maudit, je ne cesse de faire le même cauchemar que Pingu... Je vois ma maison se détacher et s'envoler, mon lit se déplacer tout seul et à m'amener à cet espèce d'horrible monstre. Je finis par me réveiller à chaque fois que je suis sur le bord de me faire dévorer... Mes recherches suivantes m'ont indiqué également que l'année de la diffusion de cet épisode maudit, le taux de suicide infantile avait triplé par rapport à l'année précédente pour revenir à la normale l'année d'après.

J'ai du matos pour numériser les cassettes VHS, mais je ne le ferai pas sur cet épisode... C'est trop dangereux. Je crois que cet épisode est maudit car je ne vois plus que ce monstrueux morse dans tous les coins sombres... ça fait des semaines que je dors la lumière allumée, je ne sais pas comment je fais...


Voici la vidéo de l'épisode que tout le monde connait. Si quelqu'un peut trouver la version perdue...prions pour lui... ;)








StupHorror, notre partenaire, a réalisé une vidéo où est contée cette histoire. Vous pouvez la retrouver ici.